M. Mukundwa a signalé que le métier de peinture permet de raconter l'Histoire du Burundi et faire connaitre son image au niveau international
« Le métier de peinture est d’une importance capitale pour le pays, surtout dans la promotion de la culture burundaise. Il permet de raconter l’Histoire du Burundi et faire connaitre son image au niveau international». Tels sont les propos de Joe-Luxe Mukundwa, un jeune artiste peintre de la commune et province de Rumonge, dans un entretien accordé dernièrement au Quotidien Le Renouveau du Burundi.
Joe-Luxe Mukundwa a signalé que l’idée de devenir un artiste peintre provenait des essais qu’il a faits étant en 6ème année de l’école fondamentale. Et d’ajouter que certaines personnes l’ont apprécié et l’ont encouragé. Selon lui, c’est en 2019 qu’il a commencé à pratiquer ce métier en tant qu’artiste peintre professionnel.
Même s’il est encore sur le banc de l’école, M. Mukundwa a fait savoir que ce métier lui permet de satisfaire ses besoins, notamment le matériel scolaire, sans toute lois faire recours aux parents. « C’est grâce à mes œuvres que je parviens à satisfaire mes besoins », a-t-il précisé.
A part les avantages tirés de ce métier, M. Mukundwa a signalé qu’il rencontre souvent des difficultés. Certaines personnes ne croyaient pas que la peinture peut être un métier rentable tandis que les autres le félicitent pour le pas déjà franchi. Il a ajouté qu’il y a des personnes qui ne veulent pas honorer leurs engagements, à payer les commandes.
Préserver la culture burundaise
Pour M. Mukundwa, le métier de peinture est d’une importance capitale pour le pays, surtout dans la promotion de la culture burundaise. Tout en dessinant sur les tableaux, par exemple une chute d’eau, les tambours, le paysage, le lac Tanganyika, les rivières, le poisson (Mukeke), les hippopotames, les vaches, etc., il a dit que cela permet de raconter l’Histoire du Burundi et de faire connaitre son image au niveau international.
« En tant que jeune artiste, je demande au gouvernement du Burundi, à travers le ministère en charge de la jeunesse, d’accompagner les jeunes talentueux dans l’exercice de leur métier et de pouvoir organiser des compétitions sur l’art au niveau national, en vue de détecter des talents des jeunes burundais.
Mukundwa invite les autres jeunes à «fournir beaucoup d’efforts, à partager des expériences avec les autres, à sauvegarder les diversités culturelles burundaises et à s’attacher à l’héritage culturel de nos ancêtres». A part le métier de peinture et au lieu d’attendre d’être embauchés par l’Etat, il interpelle les autres jeunes à s’atteler aux autres métiers, entre autres l’agriculture, l’élevage, la soudure, la menuiserie, la maçonnerie, la pêche, etc.
Alexandre Niyonzima
