Le président de la République, Evariste Ndayishimiye accompagné de son épouse s’est associé, le dimanche 27 février 2022, aux chrétiens de la Paroisse Munanira, en commune Rutegama, de la province de Muramvya dans la messe dominicale. Prenant la parole, le chef de l’Etat a rappelé que les gouverneurs provinciaux, les administrateurs communaux et les chefs de zone doivent se rendre sur terrain pour écouter les doléances de leurs gouvernés.
S’adressant à la population, le président Ndayishimiye a fait un clin d’œil aux gouverneurs provinciaux, aux administrateurs communaux, aux chefs de zone et de colline qui n’ont pas encore rencontré leurs gouvernés pour écouter leurs doléances. « Il y a des défis qui doivent être résolus par les administratifs à la base », a-t-il indiqué.
Le président Ndayishimiye a également salué les efforts de la population de cette commune dans le combat pour le développement, citant notamment le secteur agricole. Il a rappelé à la population présente que cette année est dédiée à l’agriculture. « Il faut alors adopter une démarche innovatrice pour qu’à la fin de cette année, nous puissions nous réjouir des résultats remarquables obtenus ». Il n’a pas oublié de lancer un appel à tous les Burundais, notamment les jeunes, à s’adonner au travail pour accroître la production.
Un projet d’élevage
Le curé de la paroisse Munanira, Déogratias Nitunga, a fait savoir que cette paroisse s’est engagée à contribuer au développement. Il a également fait remarquer qu’elle prévoit initier un projet d’intérêt social manifeste. « Nous allons initier un projet d’élevage d’au moins 100 porcs. Notre objectif est de distribuer les porcins à la population environnanante pour contribuer au développement socio-économique des ménages »
Aimer les ennemis
Dans son homélie, le curé de la paroisse Munanira a rappelé aux chrétiens que le grand commandement est de s’aimer les uns les autres. Pour lui, ce qui est difficile c’est d’« aimer nos ennemis». Toutefois, cet abbé a également rappelé qu’aimer l’ennemi ne signifie pas le laisser faire n’importe quoi. « Dieu nous aime, mais en cas de besoin il punit »
Moïse Nkurunziza