Le président de l’organisation de la société civile Parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (Parcem), Faustin Ndikumana, a animé une conférence de presse le mercredi 17 novembre 2021, à propos de la 1ère édition du Forum national sur le développement économique prévue du 18 au 19 novembre 2021. Pour lui, il est grand- temps d’avoir une vision commune pour changer le Burundi en un pays émergent vers les années 2040, ce qui constitue un objectif très crucial.
Selon le président de Parcem, ce forum constitue un événement très important dans la vie du pays. M. Ndikumana a profité de cette occasion pour féliciter le chef de l’Etat pour l’organisation de cet événement. Il souhaite que cette date s’inscrive dans les annales de l’histoire du Burundi car elle permet de débuter une nouvelle ère dans le système de gouvernance et de développement économique. « Au sein de notre organisation, nous avons réclamé la tenue des Etats généraux sur l’économie pour se concentrer sur les véritables défis économiques afin d’y apporter des solutions », précise M. Ndikumana. L’orateur dit que cette réunion est organisée dans le contexte d’un de nouveau leadership qui dirige le pays depuis juin 2020. En plus de cela, souligne M. Ndikumana, c’est le chef de l’Etat lui-même qui présidera la réunion d’une façon extraordinaire en restant avec les participants dans les débats durant les deux jours.
Un cadre de discussion entre les experts et les preneurs de décisions
Ce forum constitue un cadre offert aux experts pour discuter directement avec les preneurs des décisions. Selon lui, quand il y a encore un mur qui sépare les détenteurs de l’expertise et des connaissances et les preneurs des décisions pour changer la société, le pays ne peut pas se développer. « Maintenant on voit que ce mur est en train d’être démoli », se réjouit M. Ndikumana. Son souhait est que les recommandations issues de ces assises soient mises en application par le gouvernement. « Il faut qu’il y ait un cadre fort de suivi et de mise en application de ces recommandations », souligne M. Ndikumana. A cet effet, il demande à la population d’incarner l’action citoyenne dynamique exigeant de la redevabilité par rapport à ces recommandations afin qu’elles pénètrent dans les fins fonds de notre pays. Il appelle les médias à jouer leur rôle pour rendre l’action citoyenne dynamique. « Il faut qu’on parte de ces dates fatidiques pour augmenter le niveau de l’exigence de la redevabilité. M. Ndikumana invite certains hauts cadres de l’Etat qui affichent toujours un caractère réfractaire aux changements à se ressaisir car il est grand – temps d’évoluer pour changer de comportement vis-à-vis des réformes qui seront opérées. « Il est grand – temps d’avoir une vision commune pour changer le Burundi en un pays émergeant vers les années 2040, ce qui constitue un objectif très crucial », conclut-il.
Ezéchiel Misigaro