
Marc Bakundintwari a demandé également des aménagements touristiques pour apporter plus de revenus (Photo Eliane Nduwimana)
Le personnel insuffisant, le manque de moyens de surveillance et de déplacement, les faibles revenus encaissés dans le tourisme, les feux de brousse surtout pendant la saison sèche, etc. sont parmi les défis qui hantent la gestion du Parc national de la Ruvubu. Malgré les défis, des efforts sont consentis pour sauvegarder le Parc national de la Ruvubu.
La gestion du Parc national de la Ruvubu qui s’étend sur une superficie de 50 800 hectares, est confiée à 63 employés. Le responsable du Parc national de la Ruvubu, Marc Bakundintwari, a fait savoir que ce dernier fait face à plusieurs défis. Il s’agit notamment de l’insuffisance du personnel pour surveiller ce parc, du braconnage, des feux de brousse surtout pendant la saison sèche, de la pêche illégale, de l’insuffisance de gardes-forestiers et de guides touristiques, le manque de matériel de protection pour les gardes forestiers, du manque d’appareils d’observation pour les guides touristiques, du manque d’infrastructures pour accueillir les touristes et parfois des accidents causés par les braconniers.
Le manque de moyens de surveillance et de déplacement, les faibles revenus encaissés dans le tourisme et le manque d’infirmerie pour les animaux sont également d’autres problèmes handicapant la gestion du Parc national de la Ruvubu.
Le responsable du parc demande des équipements adéquats
Le responsable du parc a souligné que les gardes forestiers sont peu nombreux et ne sont pas suffisamment outillés pour faire face aux braconniers : « Ils sont moins nombreux. Ils n’ont que des équipements rudimentaires justes des machettes, des lances et des bâtons. Or, ces braconniers viennent souvent avec des arcs, des gourdins, … et sont en grand nombre ». Il a affirmé qu’il est difficile de les affronter.
Ce responsable a ajouté aussi qu’ils ont besoin de tentes. Car, justifie-t-il, ils devaient faire des campements à l’intérieur de la savane pour contrôler tous les coins. « Des équipements vestimentaires comme les imperméables, les tenues, les chaussures, les moyens de déplacements, sont aussi nécessaires », a-t-il ajouté.
Un besoin aussi des vétérinaires se fait sentir. M. Bakundintwari a déploré par exemple qu’il leur est impossible de suivre l’état de santé des animaux de ce parc.« Nous n’avons pas d’équipements appropriés. Quand un buffle est blessé, ou est atteint d’une autre maladie, il finit souvent par mourir ».
Bakundintwari a demandé notamment des moyens de déplacement, du matériel de protection comme les imperméables, les bottes, du matériel de surveillance de pointe, des fusils pour se protéger contre les menaces des braconniers. Il a demandé également des aménagements touristiques pour apporter plus de revenus.
Eliane Nduwimana