Les prix des vivres secs ont été revus à la hausse ces derniers jours. Les acheteurs se lamentent que les vendeurs profitent de la monté du prix du carburant pour hausser à leur tour les prix des marchandises.
Le vendredi 11 février 2022, le journal «Le Renouveau » est passé au marché Ngagara II communément appelé Cotebu. Il a constaté que les prix de certains vivres secs sont élevés depuis la montée du prix du carburant. Voici les prix tels que nous les avons trouvés :
Produits | Prix par Kg du 31 janvier 2022 | Prix par kg du 11 février 2022 |
Riz dit tanzanien 1ère qualité | 3 200 FBu | 3 300 FBu |
Riz tanzanien 2e qualité | 3 000 FBu | 3 200 FBu |
Riz dit umurundi | 2 500 FBu | 2 600 FBu |
Pomme de terre dit mauve | 700 FBu | 750 FBu |
Pomme de terre dit kijumbu | 750 Fbu | 800 FBu |
Pomme de terre dit Victoria | 750 FBu | 800 FBu |
Haricot dit Kirundo | 1 300 FBu | 1 200 FBu |
Haricot dit magwabari | 1 300 FBu | 1 250 FBu |
Haricot dit jaune | 1 800 FBu | 1 800 FBu |
Haricot dit kinure | 1 400 à 1 500 FBu | 1 400 FBu |
Maïs | 1 350 FBu | 1 250 FBu |
Blé | 1 800 FBu | 1 800 Fbu |
Petit pois sec | 2 500 FBu | 3 000 FBu |
D’une manière générale, les prix des vivres secs sont encore en hausse sauf les prix des haricots et le prix du maïs qui a récemment diminué. Concernant le riz, les prix sont encore élevés et les vendeurs se justifient en disant que le prix de vente dépend du prix d’achat qui dépend à son tour de la période de récolte. A part le riz, le petit pois sec est aussi cher.
Concernant les prix du haricot qui est resté stable, les vendeurs indiquent que lorsque la quantité augmente, le prix diminue. C’est le cas aujourd’hui puisque la récolte a été bonne. Il en est de même pour le maïs dont le prix est en baisse.
Gratiella Irakoze