Alors du le dialogue national de haut niveau sur le financement de la santé organisé du 12 au 14 février 2024 à Bujumbura, la ministre de la Santé publique et de la lutte contre le sida, a fait que les structures de soins dépensent beaucoup d’argent dans le traitement des cas de paludisme. Elle propose aux experts et constater partenaires dans le secteur de la santé d’investir dans la prévention, afin d’éviter les décés liés à différentes complications du paludisme.
Au cours du dialogue sur le financement de la santé, le ministre de la Santé publique et de la lutte contre le sida, Lyduine Baradahana a fait savoir que son ministère a déjà constaté que différentes structures de soins enregistrent dans leur hospitalisation beaucoup de cas du paludisme : « Dans différents hôpitaux et d’autres structures de soins, la ministère en charge de la santé constate que les fonds alloués à la prise en charge des ayants droit à la gratuité des soins, notamment les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, sont détournés au traitement des cas graves de paludisme. C’est pour cette raison que la prévalence de ladite malade reste élevée malgré les efforts consentis par le gouvernement du Burundi», a-t-elle précisé.
Faire des recherches dans la prévention du paludisme
Dr Baradahana a recommandé aux experts et aux partenaires dans le secteur de la santé, de se focaliser beaucoup plus sur la recherche et la mobilisation des fonds dans la prévention du paludisme. Elle a interpellé les administratifs à collaborer avec les agents de santé communautaire et les techniciens de promotion de la santé pour fournir beaucoup d’efforts dans la sensibilisation sur l’assainissemement dans leurs localités : « Au lieu de se focaliser sur les cas graves de paludisme, les prestataires de soins devraient eux- aussi prendre le temps d’expliquer aux malades ambulants comment ils doivent prévenir le paludisme, pour éviter que cette maladie devienne grave et cause différentes complications », a-t-elle ajouté.
La ministre en charge de la santé a, pour ce faire, profité de cette opportunité pour interpeller toute la population à se prévenir contre le paludisme, en respectant les conseils prodigués par ceux qui interviennent dans ce secteur.
Rose Mpekerimana