![Evariste Ndayishimiye](http://lerenouveau.bi/wp-content/uploads/2024/02/VO-1.jpg)
Le chef de l’Etat a partagé un verre avec les membres du corps diplomatique et consulaire
Dans l’après-midi du 2 février 2024, le couple présidentiel a procédé aux salutations et échanges des vœux de nouvel An 2024 avec les membres du corps diplomatique et consulaire accrédité au Burundi. Dans son mot de circonstance, le président Ndayishimiye a indiqué que c’est une occasion de faire le point sur le chemin parcouru ensemble, de célébrer les victoires partagées et se resserrer les coudes pour affronter les défis croisés dans le parcours vers le développement.
Dans son mot de circonstance, le président Ndayishimiye s’est attardé sur la paix car il n’y a pas de développement sans paix. Pour lui, la sauvegarde de la paix reste une préoccupation dans la sous-région. A cet effet, il a invité ces diplomates à s’opposer à la violation des prescrits de la Charte de l’Union africaine et l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. « Amorcer vos efforts diplomatiques, exhorte-t- il, pour plaider pour l’extradition du groupe terroriste, et condamner tout ce qui trouble la quiétude de la région, voire la prise de sanctions contre les auteurs des agressions terroristes et leurs sponsors ». Il a signalé que le Burundi est fermement engagé à contribuer dans la sauvegarde de la paix dans la région et dans le monde. Et, à sa qualité de président du mécanisme de suivi de la mise en œuvre de l’Accord cadre, il a interpellé tous les gouvernements signataires de cet accord à être de véritables acteurs de la paix en œuvrant sans relâche pour son maintien et la stabilité dans la région.
Pallier les conséquences dues au changement climatique
Le président Ndayishimiye a fait savoir que les effets du changement climatique appellent à des actions collectives pour pallier les conséquences qui touchent directement la sécurité alimentaire, la santé humaine, et restreint le développement socio-économique. Dans ce contexte, a-t-il dit, tout un chacun est appelé à la solidarité internationale pour le transfert de technologies et appui au développement de l’économie verte dans les pays moins développés. L’Afrique est le le contient le moins contributeur à la pollution, est plus victime des aléas climatiques, avec un risque imminent que les mesures collectives de prévention restreignent le développement économique des pays africains par l’interdiction d’exploitation de certaines ressources naturelles qui sont à même de booster nos économies.
Vers les horizons de l’émergence et du développement
« Nous avons les bases solides et tout le potentiel nécessaire pour porter le Burundi à un autre niveau de croissance et nous sommes sur un bon élan », a indiqué le chef de l’Etat Ndayishimiye.
La situation politico-sécuritaire du Burundi, a-t-il dit, est stable. Il n’y pas de signe de tension dans la société, les différents partis politiques vivent en harmonie. Les citoyens burundais ont compris que le seul ennemi qui les guette est la pauvreté et le meilleur moyen de le vaincre est de le combattre ensemble par un dur labeur, a expliqué le président Ndayishimiye. Dans ce contexte, les bases solides de développement sont fixées et orientées vers la Vision 2040-2060. « Nous avons mobilisé tous les citoyens pour s’approprier cette vision en commençant par le développement du secteur primaire et secondaire afin d’exploiter non ressources naturelles et les transformer. Notre mot d’ordre reste « Que chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent ». Et cela n’est possible que quand nous sommes tous ensemble sous l’égide d’un gouvernement responsable et laborieux », a-t-il souligné. Le président Ndayishimiye a ajouté que le peuple burundais a compris qu’ensemble tous est possible en s’organisant en coopératives, pour booster les secteurs porteurs de croissance.
Pour cheminer vers l’atteinte de la vision 2040-2060, le chef de l’Etat a dit qu’il faut s’assurer que les mesures de bonne gouvernance sont au beau fixe. A ce niveau, a-t-il fait savoir, le Burundi a déjà pris la lutte contre la corruption et les malversations économiques comme son cheval de bataille, et a instauré plusieurs réformes pour assurer la discipline budgétaire.
Valoriser les droits humains
L’an 2023 a été marqué par l’élection du Burundi au Conseil des droits de l’Homme, ce qui témoigne à suffisance de l’engagement du Burundi pour promouvoir les droits humains. « Nous bâtissons un Etat fondé sur une justice impartiale, efficace, respectueux des droits humains et soucieux de l’équité. C’est dans ce souci que le Burundi prévoit toutes les mesures juridiques nécessaires pour prévenir l’impunité de toute violation des droits humains, en ajout aux diverses conventions et pactes internationaux en matière des droits de l’Homme déjà ratifiés par le Burundi », a-t-il rassuré.
Toutefois, le chef de l’Etat regrette que certains partenaires prêtent encore l’oreille aux détracteurs qui veulent du mal au Burundi au lieu de se fier à ce qu’ils voient eux- mêmes sur terrain, qui se reflète par ailleurs dans les rapports du Gouvernement. Il a invité les diplomates à être des témoins honnêtes et sages, capables de dire la vérité sur le Burundi.
La diplomatie économique, une des perspectives d’avenir
Le président Ndayishimiye a fait savoir que l’image du Burundi doit être redorée dans le concert des Nations. Le Burundi, a-t-il indiqué, continuera à mettre en œuvre la nouvelle politique étrangère basée sur la diplomatie économique avec un accent particulier sur l’attrait des investissements étrangers, les échanges commerciaux, le transfert des technologies, le renforcement du secteur du tourisme et du secteur privé ainsi que la construction des infrastructures de développement de grande envergure.
Une bonne coopération
Matayo Kyaligonza, le doyen du corps diplomatique, a remercié le président Ndayishimiye et son gouvernement, d’avoir fourni un environnement propice qui permet de continuer à renforcer la coopération dans différents secteurs notamment le commerce l’investissement, l’éducation, la collaboration pour des projets d’infrastructures régionales. Le Burundi étant désormais une destination clé pour de nombreux sommets, événements, expositions et conférences régionaux et internationaux, c’est en effet une véritable manifestation de confiance.
Il importe à signaler que dans le cadre de la coopération internationale, le président Ndayishimiye est fier de la bonne collaboration avec ses partenaires tant au niveau bilatéral que multilatéral.
Donathe Ndayisenga