Au Palais présidentiel de Gitega, une rencontre importante a eu lieu entre le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye, et Elena Bouganskaia, Vice-présidente du groupe de la Banque mondiale, chargée du suivi à la Société financière internationale (IFC). Cette rencontre a été l’occasion pour les deux personnalités, d’échanger sur les projets ambitieux du Burundi en matière de développement.

A la sortie de l’audience, Mme Bouganskaia, exprime sa profonde émotion face aux progrès réalisés par le Burundi dans ses projets macroéconomiques, et salue la Vision claire du pays à l’horizon 2040. Elle a insisté sur l’importance de cette Vision, qui positionne le Burundi, non seulement comme un pays émergent d’ici 2040, mais aussi comme un acteur clé du développement d’ici 2060.
«Le Burundi a un potentiel énorme, tant en termes de ressources naturelles qu’en matière d’opportunités pour le secteur privé. Nous sommes prêts à accompagner le pays dans son ascension vers le développement durable», déclare-t-elle. Elle souligne par ailleurs que la Banque mondiale, à travers la Société financière internationale, mettra tout en œuvre pour soutenir les projets à fort potentiel de transformation économique et sociale.
Domaines cruciaux pour la croissance économique
La Vice-présidente du Groupe de la Banque mondiale met l’accent sur les secteurs clés qui retiennent actuellement l’attention de l’IFC au Burundi. Parmi ces secteurs figurent l’agriculture, l’énergie, l’environnement, les infrastructures et les mines. Ces domaines, jugés cruciaux pour la croissance économique du pays, devraient également jouer un rôle clé dans la lutte contre le chômage, notamment celui des jeunes, un problème majeur pour le pays. « Le soutien à l’agriculture moderne, la diversification de l’énergie, ainsi que l’amélioration des infrastructures permettront, non seulement de stimuler l’économie, mais aussi de créer de nouveaux emplois pour cette population dynamique», ajoute Elena Bouganskaia.
Un autre point qui a été largement évoqué au cours de cette audience comme le mentionne Mme Bouganskaia, est le leadership du président Evariste Ndayishimiye. Mme Bouganskaia salue l’engagement ferme du chef de l’Etat pour la mise en œuvre des projets macroéconomiques visant à développer intégralement le pays. Selon Mme Bouganskaia, ce leadership est un facteur clé dans le succès du partenariat entre le Burundi et les institutions internationales telles que la Banque mondiale.
« L’engagement du président Ndayishimiye et ses initiatives pour améliorer la situation macroéconomique du pays nous rassurent. Le leadership est essentiel dans ce type de partenariat, et le Burundi peut compter sur notre soutien pour réaliser ses ambitions », a-t-elle précisé.
Une collaboration qui s’inscrit dans la durée
D’après la Porte-parole du chef de l’Etat, Rosine Guilène Gatoni, cette rencontre marque un pas significatif dans la consolidation des relations entre le Burundi et la Banque mondiale. Les discussions ont porté sur la manière dont l’IFC pourra renforcer son soutien au secteur privé burundais, avec des projets concrets à la clé. Le Burundi, avec ses ressources humaines et naturelles, apparaît ainsi comme un terrain fertile pour des investissements ciblés et durables. Des domaines tels que l’agriculture qui doit bénéficier du secteur privé une transformation structurelle pour être un agro-business permettant aux exploitants d’en tirer des profits de développement. Rosine Guilène Gatoni a également évoqué les secteurs énergétiques, les infrastructures etc., qui, selon l’hôte du chef de l’Etat, feront objet d’une attention particulière de l’IFC.
Amédée Habimana
