Notamment l’insertion professionnelle des jeunes
Les programmes d’employabilité des jeunes visent à améliorer les compétences et les opportunités d’emploi pour les jeunes. Pour évaluer les effets de ces programmes, plusieurs indicateurs de performance sont utilisés. Parmi ces derniers, on cite le taux d’insertion professionnelle des jeunes bénéficiaires ainsi que les initiatives de ces jeunes à la création d’emploi. Cela ressort de l’interview accordée au Journal « Le Renouveau du Burundi » par Vianney Ndayisaba, coordinateur nationalde l’Aluchoto et Melchior Niyongere, responsable du service employabilité des jeunes au Paeej (Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes).

Vianney Ndayisaba, coordinateur National l’Aluchoto (Association de lutte contre le chômage et la torture) signale que pour évaluer l’impact des programmes de l’Aluchoto sur l’employabilité des jeunes, ils comptent sur des initiatives de ces jeunes chômeurs à se créer un environnement propice et de s’intégrer dans le marché de travail de manière efficace. « Nous comptons sur les initiatives des jeunes chômeurs de plein emploi créées par ces derniers », affirme M. Ndayisaba. Il ajoute également qu’ils comptent aussi sur l’adoption d’une mentalité proactive orientée vers les activités génératrices de revenus favorisant l’intégration économique des jeunes. « Nous comptons également sur les changements de mentalité orienté vers les activités génératrices de revenus par les chômeurs bénéficières », ajoute M. Ndayisaba.
Toux de maintien en emploi
Melchior Niyongere, responsable du service employabilité des jeunes au Paeej, indique que l’impact des programmes d’employabilité des jeunes mis en place par le Paeej est évalué à travers plusieurs indicateurs. « L’impact des programmes est évalué à travers plusieurs indicateurs de performance notamment : le taux d’insertion professionnelle des bénéficiaires après la formation ou l’accompagnement et le niveau d’acquisition des compétences techniques et transversales », fait-il savoir.
Il ajoute aussi que leur évaluation compte sur le retour des employeurs à l’adéquation des compétences des jeunes avec les besoins du marché du travail, c’est-à-dire le nombre des entreprises qui sollicitent les stagiaires formés par le Paeej et qui les engagent. M. Niyongere affirme aussi que les taux de maintien en emploi et d’évolution professionnelle des jeunes après leur intégration montrent que les programmes d’employabilité des jeunes ont un impact positif. Notre interlocuteur informe aussi que toutes ces évaluations sont souvent menées via des enquêtes, des suivis post-formation et des partenariats avec des entreprises.
Etienne Nduwimana (Stagiaire)