
« L’ONPGH rend un hommage profond aux victimes des crises qu’a connues le Burundi » (Photo Donathe Ndayisenga)
Le mercredi 11 décembre 2024, l’ONPGH (Observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre et des autres crimes contre l’humanité) a sorti une déclaration. Jean De Dieu Mutabazi, président de l’ONPGH se réjouit de la synergie des décideurs, confessions religieuses et de la société civile pour la consolidation de la stabilité du pays, la consolidation de la paix civile et sociale ainsi que le renforcement de la cohésion sociale.
Revenant sur les origines de cette Convention, M.Mutabazi a indiqué que le Burundi y a adhéré par la loi N01/009 du 22 juillet 1996 portant répression du génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. Il a également montré dans quel cadre l’ONPGH a été mis en place pour prévenir que le Burundi ne retombe dans diverses périodes de tragédie qui ont emporté des vies humaines.
Le crime contre l’humanité de 1972-1973, était-elle un génocide?
Pour M. Mutabazi, le crime contre l’humanité de 1972-1973 peut être considéré comme un génocide des hutus selon la position de l’ONPGH. Il demande alors au Secrétaire général des Nations unies d’accorder une suite favorable à la requête de la diplomatie burundaise et reconnaître que les crises de masse perpétrées contre des hutus en 1972-1973 était un génocide.
L’ONPGH rend un hommage profond aux victimes et demande que le 29 avril de chaque année soit une journée de mémoire pour que les veuves, les orphelins et les survivants retrouvent leur entière dignité.
Donathe Ndayisenga