Sous le thème : « Repenser la mobilité pour le transport durable », l’Observatoire national des élections et des organisations pour le progrès (Onelop Burundi) en collaboration avec les ministères sectoriels du gouvernement de la république du Burundi, les partenaires au développement, les organisations de la société civile et le secteur privé ont organisé, le vendredi 6 octobre 2023, un atelier de lancement des activités en rapport avec la célébration de la « septième semaine mondiale des Nations unies pour la sécurité routière au Burundi ».
Selon Gilbert Bécaud Njangwa président et représentant légal de l’Onelop Burundi, les activités y relatives sont la présentation et la validation du plan directeur pour la sécurité routière au Burundi 2021-2023. Ce plan directeur repose sur cinq composantes qui sont, entre autres, la gestion durable de la sécurité routière, les infrastructures routières durables sûres et la mobilité qui ont trait à la sécurité des usagers, en particulier les piétons et autres vulnérables, la sécurité des engins de transport qui met un accent particulier sur les critères de sécurité dont l’entrée et la sortie des véhicules, la sécurité des automobiles et autres usagers de route qui concerne la formation de toutes les catégories de la voie publique et enfin les secours après les accidents.
Pour M. Njangwa, en plus de ces composantes, il faut mettre un accent particulier sur les aspects tels que l’homologation du programme et la validation des modules pour l’éducation à la sécurité routière au Burundi, la création des infrastructures de formation pour tous les acteurs de la filière de sécurité routière, la création des normes internationales de conduite et de gestion de la sécurité au Burundi, faire des investissements en aménagement et entretien des infrastructures routières.
Soutenir l’intégration des séances d’animation et de sensibilisation sur la sécurité routière
Quant à Fidèle Nsengumukiza, coordinateur national du Programme national « East african driver éducation center», cet atelier vient pour sensibiliser surtout sur l’amélioration de l’éducation routière et sur la sécurité routière. Pour intervenir dans le domaine de la sécurité routière, il indique qu’il faut d’abord renforcer la composante sécurité routière dans les travaux des infrastructures routières, rendre obligatoire l’inspection régulière des véhicules et veiller à ce que cette obligation soit respectée. Encore plus, dit-il, il faut élaborer des normes en matière de sécurité des routes, entreprendre et intensifier les composantes des sensibilisations sur la sécurité routière.
Pour lui, il faut mener, soutenir l’intégration des séances de sensibilisation sur la sécurité routière, harmoniser le programme de sécurité routière dans les centres de métier et dans les centres de formation professionnelle. Ensuite, ajoute-t-il, il faut des sensibilisations à l’intention de la population rurale sur la sécurité routière et sur les routes.
Clovis Dusabe