
M. Niyonzima précise que l'étude s'est focalisé sur la modernisation de l'agriculture
Le jeudi 29 Septembre 2022, le ministre ayant les finances dans ses attributions, Audace Niyonzima, a procédé à l’ouverture des travaux du lancement officiel du mémorandum économique du Burundi élaboré par les services de la banque mondial. Dans le contenu de ce mémorandum, les défis et les solutions y relatives ont été relevés.
Après avoir déclaré ouverts les travaux en rapport avec la dissémination du mémorandum économique du Burundi, M. Niyonzima a fait savoir que les échanges ont pour but de partager les grandes lignes de celui-ci avant de procéder à son lancement officiel. Les panélistes et les participants dans cette réunion ont alors discuté sur le contenu de ce mémorandum, apportant chacun une contribution-solution de la croissance économique.
La mauvaise gouvernance, une des entraves à la croissance économique
Se basant sur le contenu du mémorandum, Niyonzima a indiqué qu’un pays ne peut vivre une croissance économique sans avoir une bonne gouvernance. « La corruption, la malversation, les services non performants sont des entraves pour atteindre une croissance forte, durable et inclusive», a-t-il indiqué. A cela, dit-il, s’ajoutent la manque d’infrastructures pour pouvoir stimuler le secteur privé dynamique et compétitif, les défis de capital humain qui n’est pas assez formé pour être assez productif, les terres morcelées qu’ occupe plus de 90% de la population dans l’agriculture et qui ne sont pas productives.
Aux burundais de songer aux opportunités
Face à tous ces défis, précise M. Niyonzima, l’étude a fait des recommandations dans le sens de renforcer d’abord la gouvernance, le cadre institutionnel et légal pour stimuler le secteur privé. Elle recommande également d’investir dans les infrastructures publiques et renforcer le capital humain pour le rendre productifs. L’étude s’est aussi focalisée sur la modernisation de l’agriculture à travers la technologie agricole, utilisation des engrais, semences améliorées pour augmenter la production.
Donathe Ndayisenga