Dans le cadre des préparatifs du sommet des chefs d’Etat et de gouvernements du Comesa (marché commun des Etats de l’Afrique orientale et australe) prévu du 28 octobre 2024 à Bujumbura, le ministre burundais en charge du Commerce et de l’industrie, Marie Chantal Nijimbere a animé le mardi 22 octobre 2024 un point de presse.Mme Nijimbere a signalé que deux importantes activités feront l’objet de ce sommet à savoir le conseil des ministres de la coopération et des affaires étrangères ainsi que le forum économique des États membres du Comesa.
Dans son mot liminaire, le ministre du Commerce, de l’industrie et du tourisme, Marie Chantal Nijimbere, a fait savoir que le gouvernement du Burundi s’apprête à accueillir, du 28 au 31 octobre 2024, le sommet des chefs d’Etats et des gouvernements du Comesa, une organisation régionale composée de vingt et un pays dont le Burundi. Rappelant que le Comesa a été créée en 1981, le ministre Nijimbere a indiqué que cette organisation vise une croissance économique accrue et un développement durable de ses Etats membres ainsi que la promotion des les secteurs susceptibles de relever le niveau de développement et de croissance économique au sein de cette même communauté.
S’agissant des objectifs principaux de cette organisation, le ministre en charge du Commerce a mentionné que l’organisation régionale a une vision de créer un environnement propice aux affaires et investissements dans les Etats membres et de promouvoir la paix la sécurité et la stabilité qui sont d’ailleurs les conditions incontournables pour l’investissement et le commerce intra africain. « Via son plan stratégique, le secrétariat exécutif du Comesa organise des activités et actions visant à renforcer le commerce et l’investissement en vue de réaliser une transformation structurelle des économies de ses Etats membres », a mentionné le ministre burundais en charge du Commerce.
La zone tripartite Comesa, CEA et Sadec, catalyseurs de transformations des économies
Pour ce qui est des grandes réalisations au sein du Comesa, Mme Nijimbere a cité le mécanisme d’appui en intégration régionale et le Burundi a bénéficié de la facilité d’ajustement qui aide les Etats membres à compenser leurs recettes dans la mise en œuvre du programme de libéralisation économique plus précisément dans le soutien d’exécution du programme d’intégration.Elle a signalé que le Burundi fait partie également de la tripartite Comesa, CEA (Communauté Est-africaine) et Sadec (Southern african development community) et a déjà signé l’accord sur la zone de libre-échange tripartite. Cette initiative qui renforce davantage la réintégration régionale parce que jusqu’aujourd’hui les chiffres montrent que plus de 70% du commerce intra africain s’effectue dans cette zone de libre-échange tripartite. Cela signifie que la zone tripartite est un catalyseur pour la transformation structurelle des économies des Etats membres du Comesa, CEA et Sadec.
Rappelant que le Burundi a actuellement une politique nationale d’industrialisation allant de 2023-2027, Mme Nijimbere a informé que cette politique s’inspire de à la politique d’industrialisation au sein du Comesa. Ce qui est totalement un grand atout pour notre pays dans le but de faciliter la connectivité et les échanges de biens, d’expériences, service et autres entre tous les Etats membres. Revenant sur l’agenda qui fera objet de ce prochain sommet des chefs d’Etats et des gouvernements du Comesa, le ministre Nijimbere a affirmé que sa tenue dans la capitale économique du Burundi est un avantage crucial pour notre pays dans presque tous les domaines de la vie nationale.
Avit Ndayiragije