La Communauté Est africaine, en collaboration avec le ministère en charge de la santé et l’ASBL Passid, ont organisé une réunion de pré-dialogue, du 20 au 21 Novembre 2023, à l’intention des représentants de la société civile, des parlementaires et des médias. Selon Marc Ndayiragije, représentant légal du Passid, l’objectif dudit pré-dialogue est de réfléchir ensemble et suggèrer des réformes utiles, pour l’amélioration du financement domestique de la santé au Burundi.
Dans son mot de circonstance, l’assistant du ministre en charge de la santé, Isidore Ntiharirizwa a informé que le gouvernement du Burundi se prépare à tenir un dialogue national sur le financement de la santé dans le but d’aligner toutes les parties prenantes vers les soins de santé universels, conformément aux engagements nationaux et régionaux pris dans le cadre de la déclaration des chefs d’Etats africains, lors de la réunion tenue à Addis-Abeba dans le cadre de l’Union africaine. Il a ajouté qu’au cours de ce sommet, les chefs d’Etat se sont engagés à augmenter l’investissement dans le secteur de la santé afin de réduire progressivement la forte dépendance au financement extérieur.
A cet effet, a-t-il indiqué, ils se sont convenus d’investir plus d’argent dans le secteur de la santé, améliorer l’état de santé de la population avec l’argent disponible, l’équité dans la distribution et l’accès au financement de la santé, le leadership et la coordination du système de santé.
Partir d’une vision commune
Selon M.Ntiharirizwa, le processus entamé par le Burundi depuis janvier 2023, se veut inclusif pour recueillir les avis et considérations de toutes les parties prenantes au financement de la santé, d’autant plus que le secteur de la santé, à lui seul, n’assure que 15% des besoins de santé. Pour lui, c’est la raison de ce pré-dialogue, pour cheminer ensemble, afin d’avoir une vision commune avec les représentants de chaque secteur et préparer le dialogue national de haut niveau sur le financement de la santé, qui est projeté du 11 au 13 décembre 2023. Il a également fait savoir que ce dialogue de haut niveau est un processus multisectoriel efficace d’analyse, d’engagement et de planification, pour la mise en œuvre des stratégies nationales de financement de la santé à planifier l’avenir en réorientant les dépenses de santé et les systèmes de santé pour cibler les maladies qui causent une grande la mortalité et impactent négativement le développement du capital humain.
Donathe Ndayisenga