La non maîtrise du français, langue d’enseignement, un des principaux défis
Lors de la présentation des réalisations de l’année budgétaire 2024-2025 du ministère de l’Education nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana, ministre dudit ministère a évoqué certains défis qui minent le système éducatif burundais et a proposé des solutions appropriées pour relever ces défis.

François Havyarimana indique qu’une équipe technique a été mise en place pour faire une analyse rétrospective du système éducatif burundais et pour identifier les défis actuels et proposer des solutions appropriées en vue de relever la qualité de la formation et de l’éducation à tous les niveaux.
M. Havyarimana a expliqué que cette équipe a produit un rapport avec des propositions concrètes pour améliorer la qualité du système éducatif. Il a précisé que ce rapport a été réanalisé et enrichi dans un atelier regroupant toutes les parties prenantes dont les enseignants, les parents, les responsables scolaires, les responsables des entreprises publiques et privées, les confessions religieuses, les représentants syndicaux, les représentants du peuple. Il a fait savoir que ce rapport final enrichi a été déjà transmis à l’autorité hiérarchique pour être analysé au Conseil des ministres.
M. Havyarimana a indiqué aussi que ce rapport constate amèrement la non maitrise de la langue d’enseignement, le français, par la plupart des élèves et certains enseignants et proposent des ajustements à faire, notamment pour les élèves et étudiants futurs enseignants. Il a proposé aussi une formation continue des enseignants en fonction.
François Havyarimana a dit aussi que la non maîtrise de la langue d’enseignement affecte négativement le niveau de compréhension dans les autres disciplines. Un autre défi qui doit être levé selon ce rapport, concerne le temps d’apprentissage qui actuellement ne respecte pas la norme exigée en la matière.
M. Havyarimana a fait savoir aussi que ce rapport propose par conséquent, des ajustements à faire, pour augmenter le temps d’apprentissage. Il propose ensuite la mise à jour des matières enseignées en vue de s’aligner aux évolutions du moment et pour mettre un accent particulier sur le développement des compétences dans des filières stratégiques susceptibles de contribuer au développement de notre pays.
Fidèle Hatangimana (Stagiaire)