Sensibilisation et conscientisation de masse pour informer un large public
La presse, qu’elle soit écrite ou audivisuelle, contribue de manière significative à la lutte contre la propagation du VIH/sida au Burundi à travers plusieurs actions. Cela a été dit par Ernest Nyabenda, conseiller au secrétariat permanent du ministère de la Communication et des médias lors d’un atelier d’échange d’informations sur la réponse nationale au VIH/sida avec les professionnels des médias, organisé dernièrement.
Selon Ernest Nyabenda, la lutte contre la propagation du VIH/sida au Burundi passe par plusieurs actions à savoir: la sensibilisation et la conscientisation de masse, l’éducation continue, la démystification des idées reçues, la lutte contre la stigmatisation, le plaidoyer et la mobilisation. M. Nyabenda a indiqué que pour toucher une large partie de la population burundaise, surtout dans les zones reculées, il est essentiel d’utiliser une variété des canaux comme la radio, la presse écrite, la télévision, les réseaux sociaux et téléphoniques, les canaux communautaires et supports imprimés.

Ernest Nyabenda a indiqué que pour toucher une large partie de la population burundaise, surtout dans les zones reculées, il est essentiel d’utiliser une variété des canaux ( Photo:Fidèle Hatangimana)
Une presse soutenue, formée et diversifiée
M. Nyabenda a précisé aussi qu’il faut renforcer la formation des journalistes, c’est-à-dire qu’il faut les former sur les questions de VIH/Sida et les techniques de communication efficace. Il a aussi indiqué qu’il faut développer des partenariats entre les médias et les organisations de santé pour diffuser des informations précises et actualisées. La création des contenus attractifs et adaptés pour les jeunes et groupes vulnérables, doivent aussi être mis en avant.
Par son pouvoir d’informations, de sensibilisation et d’influence, M. Nyabenda a souligné que la presse permet de toucher des millions de personnes et valoriser un changement de comportement indispensable pour réduire et enrayer cette pandémie. Toutefois, pour être pleinement efficace, cette presse doit être soutenue, formée et diversifiée dans ses canaux, afin d’atteindre toutes les couches de la population, y compris les plus vulnérables.
Quant au Dr Jean Baptiste Nzorironkankuze, secrétaire exécutif permanant du Conseil national de la lutte contre le Sida, il a signalé qu’une partie de la population burundaise commence à relâcher les mesures de prévention contre le VIH/ Sida, alors que cette maladie constitue toujours une menace de la santé publique au niveau national.
Fidèle Hatangimana