Dans le cadre du processus de recrutement des hommes de rang, le ministère de la Défense nationale et des anciens combattants (MDNAC) a fait passer, le samedi 15 janvier 2022, un test écrit au niveau national. Selon le porte-parole dudit ministère, Colonel Floribert Biyereke, l’effectif des candidats s’élève à 3 480 dont 330 filles attendues.
Dans différents centres de passation au niveau du territoire national, dit Colonel Biyereke, 3 480 candidats inscrits étaient attendus pour passer le test écrit pour entrer dans la Force de défense nationale du Burundi. Parmi eux figurent 2 164 d’ethnie Hutu, 1 253 d’ethnie Tutsi, 63 d’ethnie Twa soit un total de 3 150 hommes dont 330 filles. Dans la municipalité de Bujumbura, ce test s’est déroulé dans les enceintes de l’Institut supérieur des cadres militaires (Iscam). Audit centre de passation se sont présentés 46 candidats sur 48 inscrits. Parmi ces inscrits 26 sont d’ethnie Hutu, 22 d’ethnie Tutsi dont 42 hommes et 6 filles.
L’examen portait sur les aptitudes intellectuelles en l’occurrence les épreuves de Mathématiques et de Français pour les candidats d’âge compris entre 18 et 25 ans. Ces jeunes gens doivent avoir un niveau d’études allant de la 6e fondamentale réussie à la 9e non réussie.
Selon Colonel Biyereke, ce processus de recrutement se fait selon un calendrier préétabli. Il y aura la publication des résultats provisoires le 26 janvier 2022 afin que ces jeunes puissent faire d’éventuelles réclamations. Quant au test d’aptitude physique, les candidats l’ont passé le même jour c’est-à-dire le 26 janvier pour vérifier si ces jeunes s’ils sont à mesure d’entrer dans la Force de défense nationale du Burundi.
L’affichage des résultats définitifs se fera le 4 février 2022 et les listes des candidats retenus seront affichées le 18 février 2022. En date du 25 février 2022, le Ministère va se charger du déplacement des candidats retenus à partir des chefs-lieux des provinces pour les acheminer jusque dans les centres d’instructions (CI) où l’on va procéder au test médical pour voir s’ils sont en bonne santé et s’ils sont capables de faire le métier des armes.
Ezéchiel Misigaro