La mairie de Bujumbura a procédé à l’ identification de tous les commerçants qui avaient des stands et kiosques dans le marché de Gikungu le lundi, 14 octobre 2024. L’objectif était de savoir le nombre des commerçants qui exerçaient leurs activités dans ce marché. Ce dernier a été ravagé par un incendie le 15 Septembre 2024 et a été momentanément fermé.
Un mois après l’incendie qui a ravagé le marché Gikungu, la mairie de Bujumbura a procédé, le 14 octobre 2024, à l’identification de tous les commerçants qui exercaient leurs activités dans ce marché dans le but de savoir leur nombre et exact.
Les commerçants apprécient cette action tout en espérant que les travaux de la reconstruction de ce marché sont plus proches. Ils disent qu’ils sont actuellement au chômage. C’est dans ce marché où ils trouvaient les revenus pour satisfaire leurs besoins fondamentaux. Ils demandent aux autorités de prendre en main cette question. Un prénommé Audace qui pratiquait du commerce dans ce marché dit qu’il est au chômage. Il ajoute que c’est difficile de trouver de la place dans un autre marché d’où ils attendent toujours la reconstruction de ce marché ravagé par incendie.
La population qui fréquentait ce marché indique que depuis sa fermeture, elle est obligé de faire de longs trajets car il n’y a pas un autre marché dans ce quartier. Bigirimana Amédée ressortissant du quartier Gikungu explique : « Quand nous voulons acheter quelques chose, nous sommes obligés d’aller à Gikungu rural mais c’est loin. Ils serait mieux si sa reconstruction était pensée plus rapide.»
M. Janvier, le chef du quartier de Gikungu s’exprimant sur le processus de construction de ce marché est revenu sur les étapes en cours premièrement c’était le fait d’identification des commerçants qui avaient les places dans ce marché. Ensuite, la reconstruction. Il ajoute qu’il est prévu un marché moderne doté des allées qui faciliteront le passage de camions de sapeurs pompiers en cas d’incendie ou autre accident
M. Janvier ajoute que les plaintes des citoyens ont été entendues par les autorités d’où il y a une volonté de bien régler le problème et les démarches déjà amorcées.
Richard Ndayishimiye (Stagiaire)