La Maison de la Culture est un établissement public à caractère administratif mise en place par le décret N° 100/ 235 du 2 décembre 2017. Comme l’indique Gaëtan Ndayikengurukiye, vice-président de la cellule chargée de la mise en place effective de la Maison de la Culture, cet établissement présente un apport socio-économique pour le Burundi comme offrir aux artistes et aux acteurs culturels burundais les moyens d’exprimer leurs créativités. C’était lors d’un entretien qu’il a accordé à la rédaction du quotidien « Le Renouveau », le vendredi 24 juin 2022.
En terme plus simple, explique M. Ndayikengurukiye, la Maison de la Culture au Burundi est l’ensemble des structures d’accueil pour la diffusion de la culture burundaise. Elle constitue un miroir pour que chacun puisse s’y contempler. C’est aussi un lieu multidisciplinaire de rencontre entre le Murundi et sa culture ; c’est-à-dire les arts, les croyances, langue, mœurs, connaissances technologiques, les expressions musicales, folkloriques et artistiques.
Les produits culturels que font ressortir la Maison de la culture, portent des valeurs, des repères qui sont des leviers d’identité et de cohésion. Cet établissement va également offrir aux artistes et aux acteurs culturels burundais les moyens d’exprimer leurs créativités. « La Maison de la culture va forger notre propre identité, renforcer et préserver le sentiment d’appartenance à la communauté des Burundais ayant une destinée commune », précise M. Ndayikengurukiye.
Développer les liens entre les personnes
Les programmes d’activités que cet établissement va développer vont offrir des occasions de loisir, de divertissement d’apprentissage et de partage d’expérience avec les autres.
«La Maison de la culture contribue au renforcement des liens sociaux au sein des communautés et partant, conforter l’estime de soi au niveau individuel et collectif. C’est ainsi que sa mise en place effective va constituer un espace privilégié pour tisser des rencontres, organiser des confrontations et développer des liens entre les personnes», indique M. Ndayikengurukiye. Il s’agit d’un capital social qui permet de promouvoir le développement des capacités des individus et leur participation à la vie de la société. « C’est la culture enrichissant le capital social qui permet de valoriser les autres ressources pour le développement», poursuit l’interlocuteur.
Eric Sabumukama