Une occasion d’évaluer le pas franchi dans la protection de la population
Sous le thème « La protection civile, garantie de la sécurité pour la population », le Burundi a célébré, le vendredi 7 mars 2025, la Journée mondiale de la protection civile, une journée qui se célèbre généralement le 1er mars de chaque année au niveau mondiale. Les cérémonies se sont déroulées à Sororezo dans la zone Rohero de la commune Mukaza en mairie de Bujumbura. Selon Roger Ndikumana, Directeur général de la protection civile et de la gestion des catastrophes, c’est une occasion d’évaluer les progrès réalisés, de relever les défis rencontrés ainsi qu’établir les perspectives d’avenir pour bien protéger la population et ses biens.

« L’objectif de la célébration de ladite journée est d’attirer l’attention du public sur le rôle de la protection civile dans la gestion des risques et d’inciter les pouvoirs publics, privés, les sociétés civiles à s’y impliquer, de prévenir et de trouver des solutions en cas des catastrophes », a informé André Ndayambaje, le secrétaire permanent au sein du ministère ayant la protection civile dans ses attributions (MIDCSP), dans son mot de circonstance.
Pour lui, le thème du jour, « La protection civile, garantie de la sécurité pour la population », met en lumière le rôle primordial de l’engagement des pays membres de la protection civile dans la protection du bien-être et des biens des citoyens face aux menaces. Il a indiqué que la protection civile est devenue un pilier fondamental pour faire face aux défis qui surgissent. « Le domaine de la protection civile ne se limite pas à un simple système d’alerte précoce et de réponse aux situations d’urgence, elle consiste aussi à élaborer les stratégies de renforcement de la résilience des communautés, de sensibiliser et de préparer les communautés à faire face aux menaces potentielles, afin de pouvoir garantir la continuité au développement durable », a-t-il souligné.
Quant à Roger Ndikumana, la célébration de cette journée mondiale est une occasion d’évaluer les progrès réalisés, d’identifier les défis rencontrés et d’établir une projection pour mieux secourir les personnes, protéger leurs biens et sauvegarder l’environnement.
M. Ndikumana a informé que l’une des activités réalisées est la production d’une cartographie multirisque. Pour lui, ledit outil permet de comprendre les risques, pour mieux gérer leurs effets qui deviennent de plus en plus dévastateurs. Néanmoins, a-t-il déploré, l’insuffisance de ressources humaines qualitatives et quantitatives, du matériel et des équipements de secours, sont parmi les défis à relever.
Il n’a pas manqué d’interpeller tout un chacun, à s’impliquer en faveur d’une protection civile, pour garantir la sécurité de la population et ses biens.
Donathe Ndayisenga