
Le Burundi entretient des relations depuis longtemps avec la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Photo Odette Nijimbere)
Le gouvernement du Burundi représenté par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement (MAECD), Albert Shingiro et la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC) représenté par le président de la commission de ladite communauté, Gilberto Dapiedad Verissimo,ont procédé, le lundi 6 mai 2024 à Bujumbura, à la signature d’ un accord de coopération. Etaient présents à ces cérémonies, le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage, les membres de la délégation de la CEEAC et autres hauts cadres de l’Etat.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro a précisé que le Burundi entretient des relations depuis longtemps avec la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC) et ses démembrements dans les Etats membres. Le Burundi entretient une bonne collaboration avec le bureau de liaison de la CEEAC depuis son installation physique. Il a ajouté que « le Burundi attache une grande importance à la mission de la CEEAC et réaffirme sa pleine détermination à contribuer dans l’atteinte des objectifs visés par la réforme institutionnelle de notre communauté ». Il s’agit notamment d’améliorer l’efficacité et l’efficience de la CEEAC dans le but de réaliser un saut qualitatif majeur dans la gouvernance de l’organisation pour en faire une communauté économique régionale viable, forte, dotée d’un exergue par les structures que l’on fait adapter au défi du monde contemporain. La dotation éclairée, visionnaire, l’ouverture des représentations de la CEEAC dans les pays membres, la mise en place des institutions spécialisées de notre communauté et autres, sont les unes des recommandations du comité de pilotage sur la réforme institutionnelle.
Pour une Afrique stable, prospère économiquement et politiquement unie
Albert Shingiro a indiqué que le 1er juillet 2023, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, lors de la 23e conférence, ont pris la bonne décision d’opérationnaliser le Centre régional de gestion des ressources en eau avec son siège à Bujumbura et que le Burundi va abriter la Cour des comptes communautaires. Concernant les concertations d’abriter le siège de la Cour des comptes communautaires ayant participé activement au processus de la réforme de la communauté dès son lancement jusqu’à son aboutissement, le Burundi réaffirme encore une fois sa pleine détermination, à faire de son mieux l’opérationnalisation de cette institution pour une Afrique centrale stable, prospère, solidaire, économiquement et politiquement unie. Le gouvernement du Burundi et la CEEAC ont une obligation de façonner un avenir meilleur, plus sûr et plus juste pour des générations futures avec un objectif partagé qui est celui de contribuer à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique dans l’espace de la communauté en mettant en place une gestion intégrée des ressources en eau qui permettent d’améliorer durablement l’accès à l’eau potable et l’assainissement ainsi que la mise en valeur des ressources en eau, à des fins économiques tout en respectant les autres fonctions de l’eau notamment environnementales.
Albert Shingiro a enfin invité la représentation de la CEEAC au Burundi et son personnel de se sentir chez eux, de toujours communiquer avec le ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement pour cimenter et diversifier davantage les bonnes relations déjà existantes.
Odette Nijimbere