Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement en collaboration avec le système des Nations unies au Burundi a organisé, le vendredi 20 décembre 2024, la première réunion du comité de pilotage du plan cadre de coopération entre le Burundi et le Système des Nations unies au Burundi. Selon Albert Shingiro, ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, cette réunion donne occasion à l’engagement partagé de mettre en œuvre le plan cadre de coopération pour une société burundaise prospère, inclusive et résiliente d’ici 2027.
«Il y a trois moments qui me réjouissent dans le processus de mise en œuvre du plan cadre de coopération entre le Burundi et le système des Nations unies. Les reformes entreprises en 2019 au sein des Nations unies pour transformer radicalement le travail du système des Nations-unies sur le terrain. Cela a accès aux objectifs clairs des Nations unies à se concentrer plus sur les personnes et moins sur les processus, transformant l’Onu en une organisation plus efficace, efficiente, flexible et proche des populations. Il vient ensuite le lancement du processus du plan cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable du Burundi, et le lancement en décembre 2022 du plan cadre de coopération entre le Burundi et les nations unies, marquant l’aboutissement d’une longue période de réflexion et la concrétisation d’une volonté partagée de contribuer à bâtir un Burundi plus prospère, inclusif et résilient», a indiqué le ministre Shingiro.
Le ministre Shingiro a dit qu’il se réjouit de la manière dont le plan cadre a été pensé, négocié, élaboré et adopté. Selon lui, il a été incorporé dans ce plan cadre, des principes de durabilité, de résilience, d’égalité de genre, de redevabilité, des droits de l’Homme et de l’inclusivité pour ne laisser personne pour compte et du passage du concept d’assistance à la coopération. Selon le patron de la diplomatie burundaise, le plan cadre a été élaboré en franche collaboration, complémentarité, transparence, confiance mutuelle et appropriation nationale avec alignement au plan national de développement du pays, à la vision 2040-2060 et à l’agenda 2030 des Nations unies. Et d’ajouter que le plan cadre ambitionne de contribuer à la prospérité et au progrès du Burundi, réitérant ainsi l’engagement du comité de pilotage dudit plan à jouer un rôle prépondérant pour la bonne mise en œuvre.
Un plan cadre de coopération aligné sur les priorités nationales
Pour la Coordinatrice résidente du Système des Nations unies au Burundi, Violet Kakyomya, elle a salué l’engagement du gouvernement burundais dans la mise en œuvre du plan cadre ambitieux, signé en 2022. Elle a ainsi indiqué que les Nations unies en qualité de partenaire privilégié du pays partage l’ambition commune de contribuer à la création d’une société burundaise plus prospère, inclusive et résiliente à l’horizon 2027 mais aussi, un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060. Mme Kakyomya a ajouté que depuis le lancement du plan cadre, les parties prenantes ont consolidé la collaboration avec le lancement effectif des accords pays de différentes agences du système des Nations unies.
La représentante du système des Nations unies au Burundi a dit que le plan cadre est pleinement aligné sur les priorités nationales de développement du pays et de la Vision 2040-2060. Et d’ajouter que l’étape a venir de 2025-2027 est décisive d’où il faut accroître la synergie entre acteurs, mettre un accent sur la mise à échelle des initiatives conjointes et assurer une meilleure mobilisation des ressources. Mme Kakyomya a ainsi réaffirmé l’engagement des Nations unies à accompagner le Burundi dans le processus de développement.
Laurent Mpundunziza