
Albert Shingiro a précisé que le Burundi s'est doté de deux instruments importants à savoir le Plan national de développement révisé et la Vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060 (Photo Odette Niyjimbere)
Après la réunion organisée entre le gouvernement du Burundi et la Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, a animé, le vendredi 10 mai 2024 à Bujumbura, un point de presse. L’objectif était de sensibiliser les partenaires au développement pour appuyer la mise en œuvre du Plan national de développement révisé et la Vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro, a précisé que la réunion était extrêmement importante pour le gouvernement du Burundi et ses créanciers. Elle était tenue sous le thème : « Favoriser le partenariat solide pour la prospérité et la croissance au Burundi ». Le Burundi s’est doté de deux instruments à savoir le Plan national de développement révisé et la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060. Ces instruments sont importants et le Burundi n’est pas à mesure de les mettre en œuvre sans l’appui des partenaires.
Le ministre en charge des Finances, Audace Niyonzima a précisé que lors de la réunion, différents axes ont été présentés. Il s’agit notamment des axes de la vision du Burundi, du Plan national de développement révisé, des différents objectifs ainsi que des programmes qui y sont associés et des réformes qui sont en train d’être menées par le gouvernement pour atteindre ladite vision. Les budgets nécessaires pour réaliser ces objectifs et ces programmes ont été présentés. « On a passé en revue tous les obstacles qui peuvent entraver l’atteinte de ces objectifs mais aussi les réformes pertinentes que le gouvernement doit mettre en œuvre pour réaliser ces objectifs », a-t-il souligné.
Les réformes macroéconomiques à mener
A la clôture, a-t-il renchéri, ils se sont engagés en tant que pays, à mener les réformes macroéconomiques qui sont les réformes structurelles, renforcer la coopération et la collaboration avec les partenaires, continuer à collaborer pour mobiliser plus de financement. Les partenaires ont formulé des recommandations au gouvernement et ont également pris des engagements de continuer à accompagner le Burundi dans cette dynamique, de remettre le pays sur la trajectoire de développement.
M.Niyonzima a enfin indiqué que les réformes qui ont besoin des appuis des différents partenaires pour aboutir aux résultats attendus, sont entre autres, les réformes fiscales la consolidation des finances publiques sur les réformes budget programme, les réformes de la politique monétaire, d’échange structurelles et les réformes de différents secteurs comme le secteur minier, agricole, l’eau et l’énergie mais aussi le secteur de la justice.
Odette Nijimbere