Les sanctions imposées par l’Union Européenne contre le Burundi ne seront plus. En effet, le Conseil vient d’annoncer la levée de toutes les sanctions imposées contre le Burundi depuis 2016. Ces sanctions avaient eu pour résultat la suspension de l’aide financière directe à l’administration ou aux institutions burundaises.
La décision de l’Union Européenne suit celle des Etats-Unis de mettre fin aussi à des sanctions que ce pays avait prises contre le Burundi. L’abrogation des sanctions ouvre la porte à la reprise de la coopération entre le Burundi et l’Union Européenne. Les pays européens comme la France, la Belgique, l’Allemagne avaient déjà entamé des relations de coopération avec le Burundi.
Selon l’Union Européenne, la décision découle des progrès accomplis par le gouvernement burundais en ce qui concerne les droits de l’homme, la bonne gouvernance et l’état de droit, ainsi que des engagements pris dans sa feuille de route en vue de nouvelles améliorations dans ces domaines. En plus, l’Union Européenne constate qu’un grand nombre de réfugiés sont retournés volontairement au Burundi et que la coopération avec la communauté internationale et les pays voisins a été relancée.
Les opposants basés à l’étranger ont accueilli la décision de l’Union Européenne avec déception car ne voulant pas reconnaitre les progrès important du Burundi en matière de gouvernance et d’amélioration des droits de la personne.
L’Union Européenne se dit prête, aux côtés d’autres partenaires internationaux, à soutenir les efforts que déploient actuellement les autorités burundaises pour stabiliser et consolider les institutions démocratiques, promouvoir les droits de l’homme, la bonne gouvernance et l’état de droit.
Avec la fin des sanctions de l’Union Européenne, le Burundi reprend sa place dans la communauté internationale. C’est aussi la validation des efforts du Président Ndayishimiye visant à remettre le Burundi sur le chemin du développement social et économique.