Le couple présidentiel de la république du Burundi s’est joint, le 30 décembre 2021, aux autres leaders des différents services de la vie nationale dans les enseignements organisés à leur intention. Le chef de l’Etat a exhorté les leaders présents à s’auto-évaluer afin de comprendre pourquoi le pays se trouve sur la liste des pays les plus pauvres dans le monde.
L’Abbé Amando Kana, enseignant du jour, a commencé par montrer que le Burundi se trouve sur une bonne voie de développement. C’est alors qu’il a indiqué que, malgré ces progrès, il y a une habitude que certains Burundais et leaders devraient abandonner. Se basant sur le thème du jour tiré des proverbes 12-24, selon lequel la nonchalance réduit à l’esclavage, l’Abbé Kana a invité les leaders à éviter cette mauvaise pratique. Selon lui, les paresseux ne devraient pas avoir de place dans le pays car elle constitue l’origine de tous les maux dont peut souffrir toute une nation. Amand Kana s’est appuyé sur l’histoire du Roi David pour montrer où peut conduire la paresse.
L’Abbé Kana a expliqué aux leaders la valeur du travail qui est le fondement de tout. En s’inspirant de l’histoire de Jésus Christ, fils unique de Dieu, il a expliqué aux leaders présents que travailler procure le bonheur, la richesse, le respect, etc. Il a, à cet effet, appelé tout un chacun à travailler pour son bien et celui de son prochain et du pays.
Le Burundi a besoin de la volonté de son peuple
Le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, a avant de clôturer les enseignements par une prière, indiqué que le Burundi a la volonté de son peuple par se développer. Il a alors demandé aux leaders de différents services de s’auto-évaluer afin de comprendre pourquoi le Burundi se trouve sur la liste des pays pauvres. Il a poursuivi en interpellant les leaders en particulier et les Burundais en général à s’éloigner de la pratique de mendicité car cela nous laisse demeurer dans l’obscurité de la paresse qui nous conduit vers l’esclavage. Le numéro Un burundais a également appelé les leaders à se mettre à l’écart de la corruption, de la malversation du trésor public, etc. Il a fait savoir que le Burundi a besoin des leaders attristés par la pauvreté qui ronge le pays et leur a demandé de s’adonner au travail et au changement pour le bien du pays et de la population.
Laurent Mpundunziza