Pour lutter contre des grossesses non- désirées qui occasionnent des avortements surtout chez les jeunes filles, l’Association burundaise pour le bien -être familial (Abubef) se charge de donner des enseignements aux jeunes filles qui ont rencontré des problèmes d’avortement. L’utilisation des méthodes contraceptives est une option donnée par l’Abubef aux jeunes filles
Dans un entretien nous accordé, Wilson Mugisha, informe que. Cette catégorie de personnes a peur d’être humiliée et rejetée par la société. Il mentionne que certaines filles utilisent des médicaments pharmaceutiques ou traditionnels et des objets métalliques pour réaliser ce mauvais acte d’avorter en cachette.
La mort est probable en cas d’avortement
Selon M. Mugisha, les filles qui utilisent des médicaments pour avorter en cachette courent de graves dangers puisqu’elles peuvent saigner jusqu’à la mort. Celles qui utilisent des objets métalliques ont le risque d’attraper des maladies sexuellement transmissibles comme le Sida, causées par ces objets non stérilisés. L’utérus peut aussi être endommagé, ce qui peut provoquer la stérilité. L’avortement peut également causer des problèmes mentaux suite aux traumatismes et remords.
Des soins médicaux gratuits pour sauver des vies
M.Mugisha rappelle que les soins sont gratuits. « On fait un contrôle médical au niveau de l’utérus pour détecter s’il y a eu des dégâts ou des restes de déchets. En plus, on donne des vaccins contre le tétanos aux victimes non encore vaccinées ». Il indique que le premier conseil pour les filles qui osent reconnaître leur avortement est de demander de l’aide à l’Abubef. En plus, on leur indique qu’avorter est très mauvais et interdit par la loi burundaise. Pour minimiser les risques, un autre conseil est d’utiliser des méthodes contraceptives qui sont aussi disponibles à l’Abubef pour mettre fin à ces grossesses non désirées.
Gratiella Irakoze