Le Parc national de la Ruvubu est constitué de différentes espèces d’animaux et d’arbres. La forêt est protégée même s’il y a les braconniers qui s’y introduisent clandestinement. Le nombre de gardiens et guides touristique est insuffisant, il est nécessaire de l’augmenter.
Dans un entretien avec Roger Niyonkuru, responsable adjoint du parc national de la Ruvubu, il fait savoir que ce dernier est constitué de plusieurs sortes de plantes ainsi que d’animaux. Il y a cinq grands groupes d’animaux: les herbivores, les carnivores, les reptiles, les primates, et les oiseaux. On distingue également trois types de savanes. Il y a des savanes arbustives constituées d’arbres de grande taille qui mesurent entre 7 et 20 m de haut. Il y a la savane arborée, c’est-à-dire qu’elle a une taille moyenne, en fin la savane herbeuse est constituée d’herbes de petite taille. La forêt a une superficie de 50 800 ha et s’étend sur quatre provinces à savoir Cankuzo, Muyinga, Karusi et Ruyigi.
La forêt est constituée aussi de différentes sortes d’arbres et d’herbes. Il y a les arbres traditionnels, le papyrus au niveau des marais, etc. Comme cette forêt est vaste, les gardes forestiers sont en nombre insuffisant et ils utilisent des outils archaïques. Lors de la patrouille, ils utilisent des lances ainsi que des machettes. Quand ils croisent les braconniers qui utilisent aussi ces armes, ils ont des difficultés de les attraper et risquent de perdre leur vie. M. Niyonkuru demande que ce personnel soit renforcé pour que le parc soit surveillé correctement.
Les gardiens ont besoin d’équipements adaptés
M. Niyonkuru indique que normalement, la chasse est interdite mais il y a toujours les gens qui s’improvisent. Raison pour laquelle les gardiens devraient avoir du matériel adapté pour bien surveiller la forêt, par exemple, les fusils. Ces gardiens sont de temps en temps agressés par les braconniers suite au manque d’équipements appropriés.
Pour faciliter la circulation dans le parc, il y a un projet financé par la Banque mondiale qui consiste au traçage des pistes touristiques. Ce projet est en train d’appuyer les aires protégées. Il a donné une tenue constituée de bottines pour que la surveillance soit bien faite.
M. Niyonkuru demande aux autorités habilitées ou aux bienfaiteurs d’octroyer aux gardiens des tenues imperméables et des tentes qui sont beaucoup nécessaires surtout pendant la saison pluvieuse.
Le parc génère des recettes
M. Niyonkuru indique que la forêt de la Ruvubu a beaucoup de richesses faunistiques et floristiques. Au niveau de la population riveraine, elle bénéficie de l’emploi. Il y a les familles batwa qui tracent des pistes touristiques pour une bonne circulation des touristes. Pour le pays, le Parc national de la Ruvubu génère des recettes. Un touriste burundais paie une somme de 5 000 FBu au moment où un étranger paie une somme de 20 000 FBu. C’est pendant la saison sèche que les touristes sont nombreux. Le parc contribue également à la prévention des changements climatiques. La pluie tombe régulièrement grâce à la forêt.
Lucie Ngoyagoye