Le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage (Mineagrie), Deo Guide Rurema, a animé le mercredi 30 juin 2021, un point de presse sur la fixation des prix des produits agricoles. Il a invité les agriculteurs à continuer les préparatifs pour la saison C.
Dans la déclaration du ministre ayant l’agriculture dans ses attributions, il est dit que le gouvernement du Burundi fixe les prix des produits agricoles comme le maïs, la pomme de terre, le riz et les oignons parce que la production a sensiblement augmenté. « Pour une bonne gestion du surplus de production, depuis la deuxième saison culturale 2020-2021 pour le maïs , le gouvernement du Burundi a mis en place un mécanisme de gestion qui permet d’encourager les producteurs tout en garantissant le marché d’écoulement à un prix rémunérateur calculé sur base du coût de production et des efforts fournis par le producteur. Pour un kilogramme qui coûtait 250 à 350 FBu, le prix au producteur a été fixé à 680FBu», a indiqué M. Rurema.
Les prix sont fixés comme suit : pour le mais, grain sec, le prix d’achat au producteur reste de 680 FBu le kg. Pour la pomme de terre, le prix d’achat au producteur est fixé à 700 FBu le kg. Pour le riz paddy grains courts, le prix d’achat proposé au producteur est de 830 FBu, 950 FBu le kg, 860 FBu pour le riz paddy grains longs et 1000 FBu le kg pour le riz paddy au riz blanc (grains longs). Pour le haricot catégorie 1 homogène, le prix est fixé à 1100 FBu, 950 FBu pour le haricot nain homogène catégorie 2 et 900 FBu pour le haricot mélangé. Et pour les oignons rouges, le prix est fixé à 1 200 FBu le kg et 750 pour les oignons blancs.
La production ne sera plus un problème
M. Rurema a tranquillisé les producteurs en leur disant que toute la production va être achetée afin de les encourager et d’éviter que la production soit un problème au niveau local comme cela a été remarqué dans les saisons passées où les agriculteurs ont manqué le marché d’écoulement de leur production.
Tout commerçant qui va spéculer et passer outre cette mesure en achetant le surplus de la production à un prix inferieur au prix fixé pour ces différentes cultures, ou en achetant la production sur pied par la mauvaise pratique « Umurwazo» sera sévèrement puni et ne sera pas remboursé. Les administratifs et ceux qui sont chargés de la sécurité publique sont recommandés de mettre en œuvre ces mesures pour augmenter la valorisation de la production agropastorale afin d’accomplir les missions du gouvernement qui est préoccupé par l’augmentation de la production agricole pour que chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent.
OLIVIER NISHIRIMBERE