
« Les relations entre nos deux pays sont tournés vers le futur développement. Notre richesse commune est à notre niveau de confiance qui nous unit », a affirmé Valéry Mikhaylov lors de la célébration du Jour de la Russie.
Aujourd’hui, en considérant le chemin parcouru, nous pouvons dire avec certitude que les relations bilatérales entre la Fédération de Russie et le Burundi ont persisté à l’épreuve du temps. Telle est l’affirmation de l’ambassadeur de la Russie au Burundi, Valéry Mikhaylov lors de la célébration, dans la soirée de mercredi 12 juin 2024, du jour de la Russie.
Les relations diplomatiques entre la Fédération de Russie et le Burundi ont été établies déja en octobre 1962. Citant les paroles du président russe lors d’une rencontre avec son homologue burundais, en marge du sommet Russe-Afrique, M. Mikhaylov est clair. « Nous considérons le Burundi comme un partenaire et un ami fiable sur le continent africain », a martelé l’ambassadeur de la Russie au Burundi. Pendant les 62 ans d’une coopération entre ces deux pays, près de 6 000 spécialistes burundais ont été formés en Russie et travaillent aujourd’hui, selon Valéry Mikhaylov, pour le bien-être du peuple burundais. Comme ce diplomate l’a fait savoir, au cours de cette année 2024, la Russie a accordé au Burundi 100 bourses d’études de plus grandes importances dans les domaines de spécialité. « Les relations entre nos deux pays sont tournés vers le futur développement. Notre richesse commune est à notre niveau de confiance qui nous unit ».
Aux autres nations, M. Mikhaylov n’a pas manqué de mentionner que son pays est toujours prêt à dialoguer avec tous les pays sans exception et qu’il est prêt à être un partenaire flexible dans la mesure où cela ne va pas à l’encontre de « nos intérêts ».
L’assistant du ministre ayant la coopération dans ses attributions, Syldie Manirerekana a abondé dans le même sens. Il a salué le travail de l’ambassade de Russie au Burundi qui ne ménage aucun effort pour renforcer les liens historiques d’amitié et de coopération qui unissent les deux peuples « frères » burundais et russes. « Au cours de ces 62 ans de coopérations fructueuses, nous saluons tous les succès enregistrés dans un esprit de confiance, de compréhension mutuelle et le respect réciproque de la souveraineté », a indiqué M. Manirerekana.
Le gouvernement du Burundi apprécie également le fait que la coopération russo-burundaise n’a cessé de s’intensifier dans les domaines de l’éducation, de l’économie, du commerce, dans les domaines militaires et sécuritaires, dans les domaines énergétiques, sanitaires, pour ne citer que ceux-là.
Moïse Nkurunziza