Le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage a effectué, le vendredi 20 septembre 2024, une visite guidée au laboration du service de la santé animale. Il a constaté que ce laboratoire vient de se doter d’un personnel plus au moins suffisant et, est équipé du matériel moderne. Ces initiatives conduisent à la fabrication d’un vaccin contre la maladie de newcastle qui sera bientôt confirmé au Burundi.
Au cours de cette visite, le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Prosper Dodiko a fait savoir que le service de la santé animale au sein de ce ministère se dôte d’un laboratoire qui l’aide à faire des tests, surtout en matière de la micro-biologie et la virologie. Il aide également à analyser la qualité des aliments surtout le pourcentage des protéines et lipides, etc.
Dodiko a constaté que ce service est déjà à l’œuvre pour la mise en œuvre de la Vision du Burundi émergent en 2040 : « En théorie, certains services ont l’habitude de parler de cette Vision tout en restant les bras croisés. Mais, nous venons de constater que ce service de la santé animale a déjà commencé à mettre en application ladite Vision où le Burundi devra avoir un staff hautement qualifié, des équipements modernes qui permettent de faire des services rapides », a-t-il précisé.
Le ministre en charge de l’élevage a, pour ce faire, saisi cette opportunité pour féliciter l’équipe du service de la santé animale qui est en train de fabriquer un vaccin contre la maladie de newcastle au Burundi. Il a signalé à cet effet que ce vaccin sera adapté aux conditions ambiantes. Cela veut dire qu’au moment des déplacements dans des endroits où l’on peut l’utiliser, ce vaccin n’aura pas besoin de réfrigération : « Si dans les prochains jours, nous parvenons à conclure cette initiative, le Burundi aura atteint un stade satisfaisant en matière de la santé animale », a-t-il ajouté.
Quinze étudiants seront envoyés à Nairobi cette année pour un stage professionnel
Dodiko a rappelé que l’année passée, le ministère en charge de l’élevage a envoyé dix étudiants à Nairobi au Kenya pour un stage professionnel. Il compte cette année envoyer encore 15 étudiants pour le même but. Il a fait remarquer que ces initiatives ont une valeur ajoutée chez les éleveurs :
« Ces derniers vont bénéficier de la rapidité dans les services. Ils utilisent des équipements modernes et ont augmenté la capacité d’analyse. Si avant, ils étaient capables d’analyser 5 000 échantillons, maintenant, ils peuvent arriver au triple.
Il a, pour ce faire, affirmé que ces initiatives du service de la santé animale au sein du ministère en charge de l’élevage est un ouf de soulagement pour les éleveurs en particulier, mais aussi, pour tous les Burundais en général.
Rose Mpekerimana