
M. Concernant la contribution de l’ABEJF à la mise en œuvre de la vision 2040-2060, M. Niyongabo dit que le souhait est que le bien-être des jeunes soit totalement satisfait (Photo Moîse Nkurunziza)
L’Association dénommée ABEJF (Action pour le bien-être des jeunes et des femmes) jouent un grand rôle dans la promotion du bien-être des jeunes en améliorant leur santé sexuelle et reproductive. Tels sont les propos du président et représentant légal de cette association, Oscar Niyongabo, dans un entretien qu’il a accordé, le mercredi 5 juin 2024, à notre rédaction.
« Dans le cadre de la promotion du bien-être des jeunes, nous avons déjà mené plusieurs activités au niveau communautaire. Nous avons déjà réalisé les activités de sensibilisation dans différents quartiers de la mairie de Bujumbura et Ruyigi, avec différents thématiques qui contribuent à l’amélioration du bien-être des jeunes comme la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles, les grossesses précoces et non désirées, les décès maternels, les violences basées sur le genre, etc. », indique M. Niyongabo.
A la question de savoir la contribution de l’ABEJF dans la mise en œuvre de la Vision, pays émergent en 2040 et développé en 2060 qui est la pierre angulaire dans le combat vers le développement durable, M. Niyongabo est clair. « L’ABEJF souhaite avoir toute la communauté burundaise en bonne santé avec zéro décès maternels, zéro cas de violences basées sur le genre, sans grossesses précoces et non désirées et avec l’atteinte de la transition démographique et zéro opération de fistules obstétricales. Bref, nous voudrions que le bien-être des jeunes soit totalement établi », explique-t-il.
Deux défis principaux
M. Niyongabo dit qu’il rencontre certains défis notamment le manque de ressources financières et des matériels. A cela s’ajoute les défis liés au renforcement des capacités et mentorat. Pour pallier ces défis, « nous demandons que les activités de l’ABEJF, nos initiatives et notre voix arrivent très loin aux partenaires et aux bailleurs de fonds, y compris les autres organisations internationales, pour soutenir nos activités par le mentorat et les ressources financières. Ainsi, il y aura moyens de surmonter les défis qui nous empêchent de bien atteindre et nos objectifs, afin d’améliorer le bien-être des jeunes au niveau communautaire », conclut M. Niyongabo.
Moïse Nkurunziza