Les produits de première nécessité augmentent ou diminuent de prix selon la loi de l’offre et de la demande. La ministre du Commerce, d’industrie et du tourisme a indiqué que les commerçants ne doivent pas se cacher derrière la rareté de l’un ou l’autre produit pour augmenter des prix de façon exorbitante. Cela a été dit lors de la présentation des réalisations, le mercredi 4 mai 2022.
Dans le but d’encourager les producteurs qui vendent leurs produits à des prix minables, le gouvernement a pris la décision de fixer les prix surtout ceux des denrées alimentaires.
Marie Chantal Nijimbere, ministre en charge du commerce a indiqué que même si les prix sont fixés, et que les produits ne sont pas accessibles en quantité suffisante sur le marché, cela veut dire que la loi de l’offre est inférieure à celle de la demande. Mais par contre si la loi de l’offre est équivalente à la loi de la demande, on se retrouve à l’équilibre du marché. Il n’y a pas de spéculation, les prix se régulent automatiquement, et cela favorise le consommateur et le producteur.
La ministre a lancé un appel à tous les commerçants de ne pas spéculer et de ne pas crier victoire puisqu’il y a des produits qui ont observé des prix standards et ceux qui ne les ont pas observé parce qu’il y a eu une forte demande sur le marché.
En cette période où il y a pénurie du carburant, la ministre en charge du commerce a demandé qu’on s’adapte à la conjoncture économique. Elle indiqué que le gouvernement ne ménage aucun effort pour pouvoir stabiliser la situation et s’adapter par rapport à cette conjoncture économique liés à la crise entre la Russie et l’Ukraine.
Pour éviter les spéculations des commerçants, la ministre en charge du commerce a promis qu’ils vont continuer des visites sur terrain dans différents marchés tant de la ville de Bujumbura que de l’intérieur du pays, pour se rendre compte de l’état des lieux des prix sur le marché.
Aline Nshimirimana