Sous la présidence du président de l’Assemblée nationale Daniel Gélase Ndabirabe, les députés se sont réunis en séance plénière pour analyser et adopter le projet de loi portant ratification par la république du Burundi de l’accord relatif à l’exemption de visas pour les détenteurs des passeports diplomatique, spécial et de service entre le gouvernement du Burundi et le gouvernement d’Egypte, le jeudi 27 janvier 2022, au palais des congrès de Kigobe.
« Dans le cadre du renforcement des liens bilatéraux d’amitié et de coopération, de développer et d’étendre leur champ de coopération, le gouvernement du Burundi et le gouvernement d’Egypte ont signé le 16 avril 1973, l’accord de coopération culturel, technique et scientifique ». Tels sont les propos du ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement Albert Shingiro qui était l’envoyé du gouvernement pour donner des éclaircissements, lors de l’exposé des motifs sur le projet de loi à l’Assemblée nationale.
Dans le souci de renforcer davantage le partenariat, a dit M.Shingiro, des visites de haut niveau sont effectuées par les chefs d’Etat et de gouvernement au cours desquelles des accords de coopération et des memoranda d’entente sont signés.
C’est dans cette optique qu’en mars 2021, le président de la République Evariste Ndayishimiye a effectué une visite officielle au Caire en Egypte, en marge de laquelle des accords de coopération et des memoranda d’entente sectoriels ont été signés entre le gouvernement du Burundi et celui d’Egypte. Parmi eux, il y a l’accord relatif à l’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatique, spécial et de service, a fait savoir M.Shingiro.
En ratifiant cet accord, le Burundi aura contribué à la mise en œuvre du protocole relatif à la libre circulation des personnes, de la main d’œuvre et des services, a dit M.Shingiro. Le Burundi aura, en outre, a-t-il ajouté, facilité la mobilité des populations des deux parties contractantes d’une part et la mobilité intra-africaine des populations ressortissant du continent africain d’autre part. Après amendements de fond et de forme, ce projet de loi a été adopté à l’unanimité par 114 députés.
Martin Karabagega