Accompagné des députés et du ministre en charge de l’agriculture, le président de l’Assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe a effectué, le 3 juillet 2021, une visite à l’usine Fertisants organo minéraux industries (Fomi). M. Ndabirabe salue l’initiative de Fomi qui vient à la rescousse 95% des Burundais pour augmenter la production agricole.
Après la visite guidée dans les enceintes de ladite usine, le président de l’Assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe a indiqué que l’engrais organo minéral n’est jamais nulle part en Afrique. M. Ndabirabe a saisi cette opportunité pour féliciter et encourager l’opérateur économique, Adrien Ntigacika, promoteur et fondateur de l’usine Fomi. « Celui-ci a eu une idée noble, salvatrice et jamais égalée de voir ce dont la population burundaise a besoin en tant que population agropastorale. Personne ne savait qu’il avait l’idée de produire un engrais organo minéral adapté au sol burundais », a précisé-t-il.
Selon M. Ndabirabe, l’opérateur économique Ntigacika a été le pionnier et le champion dans ce domaine de transformation en imaginant une sorte d’engrais approprié aux terres burundaises, à la population agricole et pastorale à 95%. Il a fait savoir que cette population a été grandement sollicitée par la politique gouvernementale visant à augmenter la production et, pour y arriver, il fallait un engrais organo minéral. Cette usine est salvatrice compte tenu des besoins des Burundais qui vivent principalement de l’agriculture.
Le premier à comprendre le PND
Le président de l’Assemblée nationale a souligné que M. Ntigacika, à travers la création de l’usine Fomi, a été le premier à comprendre le Plan national de développement (PND) du Burundi (2018-20127) car celui-ci repose sur le principe d’augmenter la production et surtout celle agropastorale. Cet investisseur a immédiatement compris que le Burundi a besoin d’engrais adapté à son sol. Cela constitue une œuvre importante qui ne sera jamais oublié par les Burundais. Au vue de la technologie et des machines que cette usine utilise, le Burundi s’approprie finalement de l’idée de cet opérateur économique Ntigacika pour dire qu’il ne peut en vouloir à personne, il ne peut même pas se dire qu’il est en dehors ou en dessous ou derrière les pays développés. Les Burundais sont en train d’évoluer ensemble bien que le Burundi soit un petit pays. «Nous promettons aux Burundais et à la communauté internationale que cela n’est qu’un début et que l’avenir nous promet beaucoup de découvertes, de prouesses et d’outils qui pourront concourir à la croissance de la production dans tous les domaines », a-t-il souligné.
Fomi, une fierté pour le Burundi
Fomi une fierté pour le Burundi et les Burundais malgré les sanctions de l’UE à l’encontre de notre pays. Elle représente une étape de la marche vers l’indépendance effective du Burundi. Cette indépendance passe par les œuvre, et une organisation propre des Burundais dans les domaines politique, de développement, de culture ainsi que de tout ce qui identifie les Burundais.
Quant au ministre en charge de l’agriculture, Déo Guide Rurema , il a souligné que le bien-être de la population est au centre des préoccupations du gouvernement responsable et laborieux. Le ministère de tutelle est à l’œuvre pour que chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent. Pour y parvenir, a-t-il ajouté la terre arable doit être entretenue en luttant contre l’érosion, en utilisant des engrais et des semences améliorées, etc. M. Rurema a souligné que ces fertilisants organo mineraux produits au sein de la Fomi sont de bonne qualité et bien appropriés au sol burundais. Ces fertilisants sont aussi appréciés par les pays étrangers et constituent un trésor pour le Burundi et pour l’Afrique. Il se réjouit que d’autres pays africains commencent à solliciter l’implantation de filiales de Fomi chez eux, signe pour cette usine va devenir une firme multinationale. Depuis la mise en marche de l’usine Fomi, se réjouit M. Rurema, l’avenir est promettant. Selon lui, il n’y a plus de lamentations de la population liées à l’insuffisance des engrais et leur réception tardive.
Ezéchiel MIisigaro