A l’occasion de la journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, le président de l’Observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre et des autres crimes contre l’humanité (ONPGH) Jean de Dieu Mutabazi, a animé un point de presse, le lundi 23 août 2021, à Bujumbura.
Le terrorisme a été décrit comme une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur, l’usage indiscriminé de la violence meurtrière à l’égard des civils, innocents et désarmés. Tels sont les propos de M. Mutabazi lors du point de presse qu’il a animé.
Le 21 août, a dit M.Mutabazi, a été déclaré par les Nations unies comme journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme.
L’ONPGH a été choqué par les attaques meurtrières survenues à Ruhagarika en province de Cibitoke le 11 mai 2018 et à Rutegama en province de Muramvya, le 26 juin 2021. L’observatoire condamne sans réserve ces actes terroristes et réitère sa demande à l’endroit de la justice nationale et internationale que leurs auteurs, commanditaires et exécutants soient poursuivis et châtiés conformément à la loi.
M. Mutabazi a indiqué que l’ONPGH demande au gouvernement, aux ONG et à la société civile de continuer à assister et à appuyer moralement et matériellement les rescapés de ces actes du terrorisme.
L’ONPGH encourage les plus hautes autorités burundaises à renforcer davantage la solidarité et la coopération sous-régionale, régionale et internationale pour anéantir le terrorisme en utilisant des moyens drastiques, aussi bien au niveau opérationnel qu’institutionnel.
Le président de l’ONPGH félicite le gouvernement burundais qui ne ménage aucun effort pour combattre le terrorisme notamment par l’envoi des troupes burundaises en Somalie et ailleurs. M. Mutabazi a enfin précisé que l’ONPGH constate avec satisfaction que la population burundaise dans sa diversité ethnique, religieuse et idéologique cohabite pacifiquement dans les quartiers et sur les collines et l’encourage à continuer à bannir toute forme de violence basée sur l’identité.
Martin Karabagega