Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida a organisé le vendredi, 27 mai 2022 la célébration de la journée internationale des sages-femmes sous le thème « Les femmes ont besoin de sages-femmes pour leur santé et leur bien être : Investissez dans les sages-femmes ».
Dans son discours, Jean Baptiste Nzorironkankuze, secrétaire permanent au ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida a indiqué que la profession de sage-femme au Burundi est importante surtout dans les services de maternité pour les soins des femmes enceintes et celles qui accouchent. Le Burundi accuse une lacune en termes de nombres de sages-femmes comme les autres catégories de professionnels de santé. Selon les normes de l’organisation mondiale de la santé(OMS), on devrait avoir au moins une sage-femme pour cinq mille habitants (5 000) mais pour le moment au Burundi, on a une sage-femme pour cinquante mille habitants (50 000).
M. Nzorironkankuze fait savoir que la profession de sages-femmes est importante. Selon les résultats de l’enquête démographique de santé de 2017, on a enregistré 334 décès maternel pour 1 000 naissances vivantes. Le taux de mortalité néonatale est de 23 pour 1 000 naissances vivantes. Les efforts sont toujours conjugués pour que ce taux puisse continuer à diminuer.
Pour Bernadette Nkanira, représentante des associations des sages-femmes, la célébration de cette journée coïncide avec 100 ans d’anniversaire de la profession de sages -femmes dans le monde selon la confédération internationale des sages-femmes. La célébration de cette journée a comme objectif d’accroitre la conscience des sages-femmes sur leur rôle dans la contribution de la réduction de la morbi-mortalité maternelle et néonatale.
Mme Nkanira indique que ce personnel compétent par la pratique peut aider les femmes et les filles à prévenir les grossesses non planifiées, fournir un appui tout au long de la grossesse et lors de l’accouchement et sauver la vie des mères et des nouveaux nés.
Lucie Ngoyagoye