
Les jeunes bénéficiaires ont salué l'initiative du gouvernement responsable et laborieux de mettre en place le Paeej
Le mardi 25 octobre 2022, le coordonnateur national du Programme d’autonomisation économique et d’emplois des jeunes (Paeej), Désiré Manirakiza a effectué une visite surprise, dans les quartiers de Magarama, aux jeunes entrepreneurs bénéficiaires du financement du Paeej-Burundi. Il a dit qu’il a un sentiment de satisfaction, d’encouragement et d’espoir après avoir vu l’engouement de ces jeunes à pouvoir expliquer leurs projets en étant sûrs d’eux-mêmes.
Dans la ville de Gitega, six grands projets ont été financés même s’ils sont toujours à la phase de transformation ou phase I. Ces projets ont été lancés dans différents secteurs d’activités. Parmi eux, il y’a ceux qui oeuvrent dans la transformation des pavés sur base des ordures ménagères, de la viande sur base du Soja, des beignets et sandwich à partir des patates douces, etc.
Concernant le déblocage des fonds, M. Manirakiza a indiqué que c’est un processus qui passe par plusieurs étapes. D’abord tous les dossiers doivent être déposés en ligne dans le but d’éviter le chevauchement ou le trafic d’influence des uns et des autres. Il a ajouté qu’une fois le dossier est accepté, le jeune bénéficiaire est obligé de passer au moins dix jours au siège du Paeej pour suivre une formation en gestion des entreprises et en management. En plus, l’équipe technique analyse le plan d’affaires du demandeur afin de faire quelques retouches.
Le coordonnateur national du Paeej a souligné qu’il suit le déblocage des fonds qui se fait au moins en trois phases différentes. Il s’agit de la phase de l’achat des machines, l’importation des matières premières et enfin le financement du processus de production. « Et on finance la tranche suivante après avoir reçu un rapport sur l’utilisation de l’argent de la phase précédente. C’est dans le but d’éviter que les jeunes bénéficiaires puissent avoir une somme énorme d’argent sur leur compte et qu’ils pensent que cet argent leur appartient afin qu’ils l’utilisent comme ils veulent » a-t-il mentionné.
Les jeunes de la Diaspora éligibles aussi aux avantages du Paeej
Aux jeunes de la diaspora qui veulent venir initier leurs projets ou investir au Burundi, M. Manirakiza a rappelé qu’ils sont eux aussi éligibles aux avantages du Paeej comme ceux qui vivent dans le pays.
« Il y’avait un jeune qui est venu du Canada pour investir dans la transformation des papiers hygiéniques. Mais par après, il a manqué les fonds de roulement pour pouvoir continuer à avoir des matières premières. Et c’est le Paeej qui lui a octroyé ces fonds afin de continuer facilement ses activités », a assuré M. Manirakiza.
Ce dernier a profité de cette occasion pour lancer un appel vibrant à tous les jeunes de la diaspora de revenir dans leur pays pour participer dans son développement, parce que le Burundi nous appartient tous. Du reste, il a promis qu’au niveau du gouvernement du Burundi et du Paeej dont il est coordonnateur, aucun effort ne sera ménagé pour soutenir tous ceux qui viendront investir au Burundi avec des projets innovants visant la création d’une valeur ajoutée sur l’économie nationale.
Participer à la croissance économique du pays
M. Manirakiza dit que le gouvernement responsable et laborieux a mis en avant la résolution des problèmes qui les hantent par la réduction du chômage via l’auto création d’emplois. L’argent est disponible pour eux. Nous leur demandons de profiter de cette faveur que le chef de l’Etat burundais leur a donnée », a souligné M. Manirakiza.
Concernant les cas de faillite pour ces jeunes, le coordonnateur du Paeej a souligné que les animateurs communaux sont à l’œuvre pour assister les jeunes qui ont reçu des financements dans l’exécution de leurs projets.
« Comme le chef de l’Etat burundais leur a fait confiance, je leur demande de ne pas le décevoir afin de nous battre pour pouvoir léguer à nos générations futures un pays où tout le monde désire y vivre », a-t-il insisté.
Avit Ndayiragije