
Le président Ndayishimiye reste l'ami des jeunes
Le Burundi célèbre ce 18 juin 2023, le troisième anniversaire de l’investiture du président de la République, Evariste Ndayishimiye. Le président du Conseil national de la jeunesse, Thierry Ingabire salue la détermination du chef de l’Etat à conduire le Burundi à bon port. Il le félicite également pour les chantiers gigantesques et d’importance capitale déjà mis en place pour le développement socio-économique, politique et culturelle des jeunes. Durant ces trois années, la jeunesse burundaise a été placée parmi les six grandes priorités nationales par le gouvernement responsable et laborieux.
Le Renouveau (L.R ) : Le Burundi a célèbre ce 18 juin 2023, le troisième anniversaire de l’investiture du président burundais, Evariste Ndayishimiye « Ami des jeunes », quel sentiment éprouvez-vous ?
Dr Thierry Ingabire ( T.I ) : En ce moment où le Burundi se prépare à célébrer le troisième anniversaire de l’investiture du président Evariste Ndayishimiye, Champion et Ami des Jeunes, en qualité de représentant de jeunes burundais, nous éprouvons un sentiment de joie, de satisfaction et de reconnaissance. Actuellement la jeunesse burundaise a été placée parmi les six grandes priorités nationales par le gouvernement responsable et laborieux et le président de la République adopte toujours une approche flexible à l’égard des jeunes. C’est une grande fierté pour toute la jeunesse burundaise.
(L.R) : Etes-vous satisfaits des réalisations déjà accomplies durant les trois ans du pouvoir du président Ndayishimiye ? Si oui ; votre sentiment de satisfactions se fonde en réalité sur quelles actions concrètes surtout en faveur des jeunes ?
T.I : Quel Burundais ne serait-il pas satisfait par le pas déjà franchi en ces trois années surtout en matière de développement ? La paix et la sécurité sont également une réalité à travers tout le territoire national. Dans le secteur de la jeunesse, le gouvernement de la république du Burundi a initié et mis en œuvre divers programmes et/ou institutions qui visent essentiellement le renforcement de l’employabilité des jeunes, l’autonomisation économique des jeunes et le renforcement de leurs capacités entrepreneuriales.
L.R : A ceux qui ne s’en rappellent plus, pouvez-vous nous parlez brièvement des grands chantiers bâtis par le président Ndayishimiye en faveur des jeunes burundais tant sur le plan socio-économique, culturel et politique ?
T.I : A ceux qui ne s’en rappellent plus, constatons ensemble que durant ces trois années de pouvoir du président Evariste Ndayishimiye, le Burundi a changé son image. En guise d’exemple illustratif, les sanctions économiques ont été levées, le Burundi est à la tête de la Communauté est africaine (CEA), et a présidé la Commission paix et sécurité de l’Union africaine au mois d’avril 2022. Au cours de son mandant, une rencontre des jeunes africains s’est tenue à Bujumbura. Le début de l’année 2023 a également été marqué par la ratification de la Charte africaine de la jeunesse en février 2023. Lors du 36e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) qui s’est tenu du 18 au 19 février 2023 à Addis Abeba, le président Evariste Ndayishimiye a été nommé membre du Bureau de l’Union africaine en tant que 3e Vice-président représentant ainsi la région de l’Afrique centrale. Il a été élu également par ses pairs comme Champion de l’Union Africaine pour l’agenda Jeunesse, paix et sécurité et Bujumbura nommée capitale de la jeunesse africaine. Au mois de mai 2023, Bujumbura a accueilli le 11e Sommet du mécanisme de suivi de l’Accord cadre d’Addis Abeba pour la République démocratique du Congo (RDC) où le président Félix Tshisekedi, également président en exercice sortant du mécanisme a passé le témoin au chef de l’Etat burundais. Très récemment, au cours de ce 22e Sommet des Chef d’Etat et de gouvernement qui s’est déroulé à Lusaka, le Chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye a été élu Vice-président du Marché Commun de l’ Afrique orientale et australe ( Comesa ). Le Burundi évolue vers la présidence de l’Union africaine à l’horizon 2026.
L.R : Pendant ces trois ans au pouvoir, le président Ndayishimiye a gagné la confiance de la communauté internationale, il est nommé champion de l’UA pour l’Agenda jeunesse, paix et sécurité. Quels sont les gains pour la jeunesse burundaise ?
T.I : L’élection du président de la République au titre de Champion de l’Union africaine pour l’Agenda jeunesse, paix et sécurité et Bujumbura nommée capitale de la Jeunesse africaine confère aux jeunes burundais un privilège. Désormais, un dialogue africain se tiendra annuellement à Bujumbura, ce sera une occasion en or de partager aux autres jeunes africains l’expérience burundaise sur le rôle incontournable qu’elle joue actuellement : les jeunes étaient les plus affectés durant les différentes crises qu’a connues notre pays avec tout un arsenal de problèmes comme l’instrumentalisation dans les conflits, la pauvreté dans les familles, les difficultés d’accès à l’éducation, aux soins de santé, cas de séparation des enfants et leur famille, bref, des situations qui ont fragilisé cette frange de la population pourtant la plus majoritaire et indispensable au développement du pays.
Le premier gain et d’ailleurs le plus important est qu’après avoir compris que sans paix il n’y a pas de développement et que sans pain il n’y a pas de paix, les jeunes qui, autrefois étaient incités aux conflits, sont désormais les meilleurs artisans de la paix et fer de lance dans la mise en œuvre des politiques nationales de développement communautaire.
L.R : Face au taux de chômage grandissant, que dites-vous des efforts du président Evariste Ndayishimiye dans l’accompagnement des efforts des jeunes pour leur autonomisation financière et la création d’emploi ?
T.I : En mettant en œuvre les programmes qui soutiennent les initiatives de développement des jeunes à savoir la Banque d’investissement des jeunes (Bije), qui est d’ailleurs la première et unique en Afrique et le Programme d’autonomisation économique et d’emploi pour les Jeunes (Paeej), le gouvernement du Burundi a compris qu’une jeunesse non-occupée est une jeunesse dangereuse. Quand les jeunes n’ont rien à faire, ils peuvent se faire enrôler dans les mouvements rebelles ou s’adonner facilement aux stupéfiants. Actuellement, les jeunes quittent les zones urbaines pour les campagnes afin de monter leurs projets surtout en agriculture et élevage. Ceci a donné naissance à un mouvement contraire à celui de l’exode rural observé jadis et contribue à réduire progressivement le chômage. Les jeunes, après leur formation universitaire, ils ne perdent plus leur temps en attendant d’être embauchés à la Fonction publique mais créent leurs propres affaires et donnent aussi du travail à leurs pairs.
L.R : A travers des séances de moralisations à l’endroit de la population et de différents acteurs socio-économiques dont la jeunesse est majoritaire ; le président Ndayishimiye ne cesse d’appeler les Burundais à l’éveil de l’esprit patriotique. Au niveau du CNJB, trouverez-vous que ces enseignements ont apporté de la valeur ajoutée ou que les jeunes en ont tiré profit ?
T.I : Sur le plan national, le président de la République vient de passer trois années à enseigner aux Burundais l’amour de la patrie au sens de la bonne gouvernance. Il a fait le tour de toutes les provinces du pays et en réalisant les activités importantes entreprises par le gouvernement ou par la jeunesse et sollicite toujours la participation de tout un chacun (y compris les membres de la diaspora), dans le domaine de ses compétences à donner des conseils au gouvernement pour que le pays puisse avancer rapidement. Divers cadres de soutien aux initiatives des jeunes ont été initiés par le gouvernement dont notamment le CNJB, Bije , le Paeej , l’Agence burundaise pour l’emploi des jeunes (Abej), le Fonds d’impulsion de garantie et d’accompagnement (Figa), etc.
L.R : En terminant, quel est votre engagement ?
T.I : En terminant, nous rappelons à l’opinion burundaise que sous le leadership éclairé du président de la République et ami des jeunes, nous jeunes burundais réaffirmons notre engagement à prendre le devant dans le développement à travers les coopératives et associations de production pour lutter contre le chômage et promouvoir l’entrepreneuriat afin de soutenir ses efforts par des actions.
Moïse Nkurunziza