L’Institut Français du Burundi (IFB) a organisé, le mardi 11 avril 2023, une conférence de presse pour annoncer la première édition du festival international de l’humour dénommée « Festival canal comedy Buja ». Ce festival prévu du 17 au 19 avril 2023 à l’Ecole française de Bujumbura, verra la participation des humoristes internationaux dont le Burundais Alfred-Aubin Mugenzi connu sous le nom de Kigingi.
« L’IFB organise le festival « Festival canal comedy Buja » en partenariat avec Canal+, l’ambassade de France, la délégation de l’Union européenne ainsi que le Bureau de la coopération suisse au Burundi », a dit Boris Maver, cheffe du bureau de la coopération Suisse, dans sa présentation. Parlant du calendrier et format de ce festival, elle a précisé que cette première édition a commencé par une formation de 21 humoristes, du 10 au 19 avril à l’IFB. Trois soirées sont également prévues du 17 au 19 avril à l’Ecole française de 18 h à 20 h avec 6 humoristes internationaux. Il s’agit du Burundais Alfred-Aubain Mugenzi connu sous le nom de « Kigingi », la Française Samia Orosemane, le comédien burundo-rwandais Michael Sengazi, la Suisse Sandrine Viglino, le guinéen Oumar Maner et le Camérounais Valery Ndongo. Il y aura également, pour chaque soirée, les sketchs des deux jeunes bénéficiaires de la formation. Concernant le prix du billet d’entrée, Mme Maver a précisé qu’il a été fixé à 5000 FBu et que les billets sont en vente depuis le 10 avril à l’accueil de l’IFB.
Donner une visibilité aux humoristes burundais
Quant au directeur de l’IFB, Gilles Ganivet, il a indiqué que l’organisation de cette première édition du « Festival Canal Comedy Buja » qui colle avec la formation des jeunes humoristes aussi vise à montrer la face positive du Burundi à travers l’humour, mais aussi une occasion de partager les cultures. « Ce partenariat permettra de donner une visibilité aux humoristes burundais à l’international et représente un véritable tremplin pour les jeunes artistes », a-t-il poursuivit. Tout cela, a précisé le Directeur Ganivet, dans le but de permettre aux artistes burundais de devenir autonomes économiquement et financièrement.
Il a été une occasion pour les conférenciers de répondre aux questions des journalistes. Celles-ci concernaient essentiellement la promotion du domaine artistique burundais
Eric Sabumukama