Dans un entretien avec Vincent Toyi, représentant de la coopérative Turashoboye de Kayanza, il indique que cette dernière s’occupe de la fabrication de divers objets à partir des peaux d’animaux. Cette activité permet à la coopérative de contribuer dans la protection de l’environnement.
Notre interlocuteur précise que les produits fabriqués à partir des peaux d’animaux sont, entre autres, les scandales, les souliers, les porte monnaies, les sacs à dos ou sacs à mains. On peut également utiliser les peaux d’animaux pour décoller les sandales.
Selon M. Toyi, la coopérative Turashoboye transforme ces peaux d’animaux en divers objets sans recourir aux produits chimiques. On utilise les produits naturels puisqu’ils ne sont pas nuisibles à la santé des utilisateurs,a-t-il expliqué.
En plus de ses activités lucratives, cette coopérative organise des séances de formation à l’endroit des jeunes. « Depuis 2019, plus de 200 jeunes ont été formés par notre coopérative. Il y a même ceux qui ont déjà mis en place leurs ateliers afin de s’auto développer », a dit M. Toyi.
Il a ajouté que la coopérative participe aux foires et expositions organisées dans la communauté est africaine au moins 5 fois l’année. Cela contribue au développement économique du pays. C’est une occasion également pour la coopérative de faire connaître leurs produits.
Les produits locaux sont de bonne qualité
Concernant les marchés d’écoulement, il souligne que les produits issus des peaux d’animaux sont vendus à Kayanza, Bujumbura, Rumonge et Gitega. Mais il regrette que les Burundais n’apprécient pas les produits locaux. Ils préfèrent toujours ceux qui sont importés de l’étranger.
M. Toyi demande au gouvernement du Burundi de sensibiliser la population pour qu’elle consomme les produits locaux, car ils sont aussi de bonne qualité.
Emelyne Iradukunda