Le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a procédé, le jeudi 17 octobre 2024 sur la colline Mwashitsi de la commune Giheta en province de Gitega, au lancement officiel de l’année culturale 2024-2025. A cette occasion, il a prié pour les semences et s’est joint aux membres des différentes coopératives dans le semis des différentes cultures comptant pour la saison culturale A.
Cette activité a eu lieu dans un champ d’une superficie de 68,5 hectares appartenant à trente cooperatives. Elle a vu la participation des gouverneurs des provinces, des administrateurs communaux de la province de Gitega, des directeurs des (bureaux provinciaux de l’environnement, agriculture et l’élevage) (BPEAE), les cadres du ministère de l’environnement, les partenaires dans le secteur de l’agriculture ainsi qu’une foule d’habitants de la colline Mashitsi et ses environs.
Avant de commencer le semis, le président Ndayishimiye a prié pour toutes les semences qui seront semées durant cette année culturale.Tenant les semences dans ses mains, il a exhorté le Bon Dieu de les bénir pour qu’elles produisent plus. Il a également prié Dieu pour qu’il donne aux Burundais la force de travailler pendant cette année culturale. Après cette prière, il s’est joint aux membres des coopératives exerçant leurs activités dans ce champ et la population présente dans les semis du maïs.
Le président Ndayishimiye se réjouit que tous les Burundais se soient beaucoup impliqués dans l’agriculture.
Dans son discours, le chef de l’État, Evariste Ndayishimiye a remercié le Bon Dieu pour avoir donné au Burundi une terre fertile et productive. Il s’est également réjoui que les Burundais aient changé de mentalités en lançant tous dans l’agriculture. Cela est un signe du développement car nous sommes, tous, en train d’augmenter production. Nous avons déjà atteint notre objectif que chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent. Nous voulons, cette fois-ci, voir le surplus à exporter afin de nous procurer les devises”, a-t-il ajouté.
Ndayishimiye n’a pas manqué de remercier les partenaires techniques comme la FAO, Tuburura et autres pour leur appui technique dans le secteur agricole. Il leur a demandé de continuer à former les Burundais en techniques agricoles afin d’accroître la production. Dans les mêmes perspectives, il a invité ceux qui n’ont pas de temps pour pratiquer l’agriculture de collaborer avec ceux qui ont des terres cultivables mais qui n’ont pas les moyens pour s’acheter les intrants agricoles afin de travailler ensemble et partager la production.
L’Isabu (Institut des sciences agronomiques du Burundi) et le ministère en charge de l’agriculture sont appelés à tout faire pour qu’il n’y ait plus le manque de semences
Les cadres du ministère en charge de l’agriculture sont invités à être des commandants dans ce secteur en organisant et en formant les agriculteurs de leurs circonscriptions. Il a terminé en appréciant la sérénité et la quiétude qui règnent dans tous les coins du pays à l’approche des élections. Selon lui, cela montre que les Burundais sont à l’oeuvre et ne sont plus préoccupés par la politique.
Sur la même colline Mashitsi, le président Ndayishimiye a visité un autre champ de 33 hectares appartenant à la coopérative Vaso où il s’est joint aux membres de cette coopérative dans le semis de pommes de terre. Il s’est enfin rendu sur la colline Mutobo où, en plus de se joindre aux membres de la coopérative Vaso dans le semis des maïs, il a visité un centre c ommunal sylvico-pastoral dont le rôle est de transmettre aux agriculteurs les techniques d’agriculture et d’élevage. M. Ndayishimiye souhaite que de tels centres soient disponibles au niveau de toutes les communes.
Eric Sabumukama