Tous les Burundais sont appelés à dénoncer quiconque se rend coupable de corruption, car celle-ci entrave le développement du pays. C’est l’appel lancé par le Vice-président de la République, Prosper Bazombanza, lors de la clôture d’un atelier de deux jours organisé par l’Inspection générale de l’Etat. Cet atelier clôturé à Gitega, la capitale politique, le 18 décembre 2025, était consacré à la validation du document de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption à l’horizon 2030.

Les cérémonies de clôture ont été marquées par la mise en commun des différentes recommandations issues des travaux de deux jours, avant la validation dudit document.
Dans son discours Prosper Bazombanza a rappelé que les méfaits de la corruption s’étendent sur divers secteurs de la vie nationale. Selon lui, la corruption détruit même la cohésion sociale à travers une justice biaisée lorsque les procès sont mal jugés. Il a précisé que ce Plan national permettra de mieux identifier comment la corruption paralyse les institutions publiques, grâce aux stratégies contenues dans le document adopté lors de cet atelier.
Un engagement collectif
Le Vice-président a exprimé sa gratitude envers l’Inspection générale de l’Etat, les organisations de lutte contre la corruption et le secteur privé, pour leur dénonciation constante de ce fléau. Il a également exhorté les institutions étatiques, à renforcer la protection des lanceurs d’alerte (ceux qui dénoncent les corrompus). Du côté du gouvernement burundais, M. Bazombanza a réaffirmé la détermination des autorités, à éradiquer la corruption à la racine. Il a demandé aux responsables des organes de lutte contre la corruption, de procéder à une auto-évaluation trimestrielle, afin de suivre de près, l’état d’avancement de leurs missions.
Prosper Bazombanza a appelé au patriotisme en demandant à chaque Burundais, où qu’il soit, de pointer du doigt toute personne demandant ou offrant des pots-de-vin, qualifiant les corrupteurs et les corrompus d’ennemis de la nation.
Amédée Habimana
