La police nationale du Burundi pose un geste salvateur
L’unité de la police de protection civile se charge des activités de fourniture gratuite d’eau potable à la population. La rédaction du journal Le Renouveau du Burundi l’a constaté le jeudi 30 janvier 2025 dans les zones Gihosha et Kamenge. Ainsi, la police a soulagé la fatigue de la population au moment du tarissement des robinets ménagers.
Les habitants de ces zones indiquent qu’ils sont satisfaits au moment où quelques quartiers de la ville de Bujumbura se lamentent de la coupure de l’eau potable. La police de la protection civile leur a apporté une action salvatrice, un approvisionnement gratuit en eau potable. Des camions-citernes de la police circulent pour remplir de l’eau dans les tanks en plastique installés dans certaines localités de la ville où l’on remarque beaucoup.
Dans la zone Gihosha, un réservoir à eau a été installé par la Croix-rouge du Burundi à l’école fondamentale de Gihosha et la police vient chaque jour pour l’alimenter en eau potable. Les élèves disent que ce tank a été installé vers la fin du premier trimestre. En dehors de la satisfaction de l’école, l’entourage profite de ce réservoir. « Au moment où les autres circulent avec des bidons à la recherche de l’eau des bornes fontaines lointaines, nous, habitants de ce quartier, venons ici pour recevoir l’eau amenée par la police. C’est une action digne et louable », a dit Claudette Mugisha qui exerce le commerce de restaurant. Le mouvement de va-et-vient vers ce réservoir continue pour les habitants qui ont besoin d’eau.
Dans la zone Kamenge, la situation est presque semblable. Bien qu’il n’y ait pas de réservoir public fixe à la 14ème avenue du Quartier Mirango II, l’unité de la police de protection civile apporte des camions citernes ou des camions extincteurs remplis d’eau potable pour assister aux familles hantées par cette pénurie. Chaque jour, on les trouve garer sur cette avenue dans l’après-midi et les habitants puisent de l’eau jusqu’au soir. « La police a apaisé le fardeau des bidons que nous portions auparavent à la recherche de l’eau vers Gatunguru ou Karama », a raconté Jeanne Kwizera de la 13ème avenue.
François Cimpaye a fait savoir que le public qui a soif en cours de route peut boire sur cette eau. Lui-aussi, il venait du travail et rentrait au quartier Winterekwa.
Médard Irambona(Stagiaire)