
La directrice du festicab Gradys Iradukunda (au milieu), Dr Françoise Bigirimana réalisatrice (à gauche) et Lydia Bancé actrice principale (à droite), entrain de discuté devant le public la leçon morale du film
Le Festival international du cinéma et de l’audiovisuel du Burundi (Festicab) en collaboration avec la réalisatrice du film intitulé Rosana, Dr Françoise Bigirimana a procédé, le jeudi 10 mars 2023 en mairie de Bujumbura, à la projection de ce film qui est une fiction réalisée dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes. Pontien Hatungimana, secrétaire permanent au ministère en charge des droits humains a indiqué que le gouvernement du Burundi a déjà fait des avancées dans le processus d’éradication des violences faite aux femmes.
Après la projection du film dont l’un des thèmes y traités est le viol, M. Hatungimana a affirmé que, s’il faut combattre les viols faits aux femmes, il faut d’abord améliorer leurs conditions économiques. Et à ce sujet, a-t-il fait savoir, le gouvernement burundais, avec ses partenaires, est à l’œuvre. Des lois régissant les droits des femmes ont été mises en place. Il a ajouté que les échanges entre parents et les enfants sont aussi la base de la promotion des droits de la femme et d’une bonne éducation des enfants, c’est-à-dire des femmes et des maris en devenir.
Le bien- être de la femme intéresse tout le monde
Dr Françoise Bigirimana, a souligné que le bien être de la femme interésse. « C’est pourquoi j’ai choisi la production de ce film pour que ceux qui ne s’intéressent pas à la lecture puissent regarder le film, qui est une fiction ». Comme le montre l’actrice principale dans ce film, Lydia Bancé, Mme Bigirimana a invité tout un chacun à se lever et lutter contre les violences faites aux femmes partout, au foyer, en milieu de travail, etc. « Si les droits de la femme sont perturbés, cela affecte le mari, les enfants et la société ». Mme Bigirimana invite également les femmes à transformer leurs enfants par une bonne éducation familiale, eux qui sont des parents en devenir. Franchir le premier pas concerne la femme et les autres leur suivront, dans cet objectif de transformer le monde, a-t-elle insisté.
Selon Léonce Ngabo, président du Festicab, le film est un outil incroyable qui vise à sensibiliser la population sur un fait quelconque. Il a, à cet effet, remercié toutes les femmes burundaises battantes, qui combattent pour les droits humains en général, et les droits des femmes et des enfants en particulier.
Donathe Ndayisenga