Sous le haut patronage du Comité national olympique (Cno), la Fédération de basketball du Burundi (Febabu), a organisé le dimanche 8 août 2021, une assemblée générale élective. Jean Paul Manirakiza, candidat unique provenant du club sportif Aigle Noir, a été élu à 100% pour un mandat de 4 ans. La vulgarisation du basketball burundais, la création d’un centre de formation et la promotion du basketball féminin sont quelques uns des 7 piliers sur lesquels se résume son programme.
Après avoir constaté que le quorum est atteint, le président de la commission électorale, Emmanuel Ndayizeye, a communiqué à l’audience que rien n’empêche le déroulement des élections car, toutes les conditions exigées étaient réunies. Il a été demandé à ce nouveau patron de la Febabu qui n’avait pas de concurrents, de présenter son comité exécutif pour que leurs dossiers soient analysés. Claver Hacimana a été proposé au poste de vice -président. Annick Ndayiragije et Floris Nahimana ont été élus, respectivement aux postes de secrétaire général et secrétaire général adjoint. Olivier Simbananiye et Ange Marlène Gatoni ont été élus, comme trésorier et trésorière adjointe. Ce dernier a été analysé et adopté à 93%.
Jean Paul Manirakiza a exprimé ses sincères remerciements à tous ceux qui ont voté pour lui. « Ma vision est de faire du basketball burundais un sport moderne, professionnel et compétitif dans un contexte apaisé. Mon programme se résume en 7 piliers à savoir, la vulgarisation du basketball burundais, la restructuration du championnat sous forme d’une ligue, la promotion du basketball féminin, la création d’un centre de formation, la valorisation du championnat national, un meilleur encadrement de l’équipe nationale et la performance organisationnelle et la visibilité », a indiqué M. Manirakiza.
Une période de quinze jours très serrée et productive
Jean Paul Manirakiza, a fait savoir que, durant les quinze jours qui viennent, il va se concentrer sur l’adoption des statuts des joueurs, parce que, normalement, aucun joueur ne devrait participer aux tournois sans avoir un contrat actif avec un club. « Je vais actualiser les textes régissant la Febabu. Je vais organiser des descentes dans toutes les provinces où il y a des associations de basketball pour leur partager tout ce qui me sera légué au moment de la remise et reprise. Je compte partager ça aux associations qui existent déjà. Je vais organiser des matchs amicaux pour voir l’état des lieux des clubs à l’intérieur du pays. En plus de cela, je compte faire un inventaire très approfondi de l’état des lieux des terrains qui existent. Pour rendre le basketball burundais très compétitif, je vais essayer de majorer l’enveloppe pour les équipes championnes», a-t-il expliqué.
Passer de l’analogique au numérique
Par modernisation du basketball burundais, le nouveau président de la Febabu a fait allusion aux normes et aux standards internationaux qui correspondent à la classification par rapport à l’enregistrement et aux licences des joueurs. « Nous devons adopter un logiciel de gestion très approfondie pour savoir si toutes les licences des basketteurs burundais sont connus au niveau de la Fédération internationale de basketball association (Fiba). Nous allons aussi voir comment les matchs peuvent être rediffusés », a-t-il expliqué. Par professionnalisation, il faut que les joueurs vivent automatiquement du basketball au lieu de rester dans l’amateurisme.
Olivier Nishirimbere