Le Burundi se prépare pour abriter, du 22 au 24 novembre 2024, le championnat régional de natation. Cette compétition constitue une occasion en or pour le Burundi parce qu’elle va, non seulement occasionner l’entrée des devises, mais aussi, elle va encourager les nageurs burundais à avoir la passion de ce sport et inciter les autres à y adhérer. Cela ressort d’une interview que le président de la fédération burundaise des sports aquatiques, Cassien Basogomba dit Fantomas au journal Le Renouveau du Burundi a accordé dernièrement.
« Nous sommes en cours de préparation d’une compétition de natation qui était censée regrouper dix pays. Certains ont déjà confirmé leur participation, d’autres ne l’ont pas fait suite à la peur de la variole du singe. Nous attendons encore les autres. Mais, dans le règlement de la compétition, il est exigé d’avoir au moins quatre pays participants. Donc, maintenant qu’il y a des pays qui ont confirmé leur participation, rien n’empêche qu’on suive des préparations proprement dites », a indiqué M. Basogomba.
Il a fait savoir que l’importance de cette compétition régionale ou internationale se mesure sur plusieurs domaines. « Du coté des athlètes, c’est l’encouragement et l’expérience qu’ils gagnent, l’adhésion d’autres nageurs qui ne le faisaient pas avant. Vous savez, ici à Bujumbura, ce sont les enfants issus des familles nobles qui entrent dans la piscine mais, pratiquement, la plupart d’entre eux, font du jeu dans l’eau et non de la compétition. C’est alors une occasion de les intéresser en leur montrant que la natation est une discipline qui mérite d’être pratiquée. Du coté des officiels, ce sera une occasion de renforcer leurs connaissances parce qu’un peu avant la compétition, il y aura un expert qui va dispenser une formation dans le cadre de l’organisation et l’entrainement de ces jeunes. Du coté de la fédération, ce sera une grande fierté parce que c’est une première compétition d’envergure que nous organisons », a-t-il expliqué.
Vendre l’image du pays
Du point de vue économique, il y a des entrées des devises qui vont être enregistrées mais surtout, ce sera une occasion pour vendre l’image du pays parce que les visiteurs devront explorer les lieux touristiques, fréquenter les restaurants et y laisser quelque chose, etc.
Il a terminé en informant que la piscine de l’Entente sportive qui va accueillir cette compétition doit être réhabilitée pour être plus ou moins praticable pour une compétition internationale. « L’Etat a pris ce dossier en mains et nous espérons que dans quelques jours, l’Obuha aura déjà commencé les travaux », a-t-il conclu.
Olivier Nishirimbere