
Le président de la fédération des sports aquatiques indiqué que l’atelier d’information sur le dopage, la corruption et la manipulation dans le sport rentre dans le cadre des activités de la fédération (Photo Olivier Nishirimbere)
La fédération burundaise des sports aquatiques (FBSA) a organisé, le lundi 7 octobre 2024 à Bujumbura, un atelier d’information à l’intention des nageurs, officiels et journalistes des sports sur le dopage, la manipulation et la corruption dans le sport. Des recommandations ont été formulées.
« Cet atelier était réservé à nos nageurs, aux journalistes et à nos officiels pour les informer sur le dopage, la corruption et la manipulation dans les compétitions sportives. C’est une journée prévue dans nos activités annuelles », a indiqué le président de la fédération burundaise des sports aquatiques, Cassien Basogomba dit Fantomas.
Dans son exposé, Emile Havyarimana, a fait savoir que le premier cas modéré de dopage a été révélé en 1865. Il a indiqué que les raisons pour lesquelles on doit lutter contre le dopage ne sont autres que protéger la santé des athlètes et créer l’esprit sportif. Il a montré les méfaits du dopage. Il a conseillé aux athlètes burundais de ne pas se doper parce que cette pratique a des effets néfastes non seulement sur leur santé mais aussi sur leur carrière professionnelle.
Quant à Alexandre Sibomana, il a exposé sur la manipulation et la corruption dans le sport. Il a montré les catégories de corruption dans le sport. Il a cité la corruption des officiels, la manipulation des contrats, le favoritisme, la fraude financière, le blanchiment d’argent, le trafic des joueurs, pour ne citer que ceux-là. Parlant des causes de la corruption dans le sport, M.Sibomana a énuméré la pression à la performance, le système de récompense, le manque de transparence, la corruption intentionnelle, le manque d’éducation éthique, etc.
Des conséquences sont multiples
Lorsqu’il y a la corruption et la manipulation dans le sport, des conséquences néfastes suivent. Il s’agit notamment de la perte de confiance, la diminution de l’égalité des chances, la perturbation des compétitions, les effets sur les talents des jeunes, etc.
Par rapport à tous ces défis, des recommandations ont été formulées : la transparence et la responsabilité, la formation et la sensibilisation, la protection des lanceurs d’alerte, la promotion de la culture du fair-play, l’investissement dans l’éducation sportive et l’utilisation de la technologie.
Le président de la fédération des sports aquatiques a clôturé l’atelier en information que le Burundi va abriter une compétition régionale de natation du 22 au 24 novembre 2024. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
Olivier Nishirimbere