Le niveau du rugby burundais est rassurant pour le moment comme l’a indiqué le président de la Fédération burundaise de rugby, Albert Havyarimana dans un entretien accordé au journal « Le Renouveau Burundi» où il a salué la part du Comité national olympique du Burundi (Cno) qui, sous l’appui de l’ambassade de la France au Burundi, a initié le Projet d’émergence et de promotion des sportifs (Peps). Il apprécie la contribution de ce projet dans l’élévation du niveau du rugby au Burundi.

« Nous avons dernièrement organisé un tournoi de rugby à 7 pour vérifier si le projet peps a permis aux talents prometteurs d’élever leur niveau ou s’ils ont chuté. Le projet tend vers la fin et nous voulons qu’il se termine avec un bagage technique important. Chez les garçons, 6 clubs dont un des talents prometteurs avaient participé à la compétition tandis que chez les filles, trois équipes dont une équipe des talents prometteurs, devraient avoir participé mais, le club Rumuri n’a pas pu se présenter », a indiqué M. Havyarimana en appréciant le bagage que les joueurs ont pu acquérir grâce à ce projet. Il a fait savoir que si on compare leur niveau actuel avec le niveau d’avant le projet, on voit que les joueurs ont sensiblement gagné au niveau technique et tactique. Il a d’ailleurs profité de cette occasion pour remercier le Cno et l’ambassade de France au Burundi pour leur franche collaboration dans la promotion du sport, en général et du rugby, en particulier.
La participation dans des tournois régionaux, un souhait de la Fédération
Pour atteindre une évaluation effective du niveau de rugby, M. Havyarimana a indiqué que la Fédération est en train de chercher des matchs amicaux pour continuer de vendre l’image du pays. «En 2024, nous avons joué des matchs amicaux contre la Tanzanie ; nous les avons battus, mais nous, continuons à chercher d’autres équipes avec qui, nous pouvons jouer», a-t-il indiqué.
Il a terminé en interpellant toute personne qui aime le ballon oval à contribuer dans la promotion de ce sport moins connu dans le monde sportif. Il n’a pas manqué de soulever, encore une fois, la question liée au manque d’infrastructures sportives où il interpelle les institutions de prise de décision, à agir en faveur de la promotion du Rugby au Burundi à travers la mise en place des infrastructures.
Olivier Nishirimbere
