La Force de défense nationale du Burundi (FDNB) rejette avec véhémence les accusations contenues dans un communiqué de presse publié sur les réseaux sociaux en date du 22 novembre 2024 par le coordinateur du groupe d’autodéfense civile « Twirwaneho »oeuvrant en République démocratique du Congo. Ledit communiqué tire une sonnette d’alarme au sujet de la menace imminente d’un probable génocide visant la population Banyamulenge dans la région de Rurambo. Le porte-parole de l’armée burundaise, général de Brigade Gaspard Baratuza a qualifié le contenu de ce communiqué d’accusations gratuites et mensongères.
« Ce communiqué de presse implique malheureusement les militaires de la Force de défense nationale du Burundi (FDNB) opérant dans le cadre bilatéral entre la République démocratique du Congo et le Burundi; dans des présumées violences à caractère d’épuration ethnique par le présupposé soutien logistique aux unités des forces armées dont le mouvement dissident des FDRL; le Conseil national pour le renouveau et la démocratie-front de libération nationale (CNRD-FLN », a regretté Gaspard Baratuza.
Le porte-parole de la FDNB a rappelé que les militaires burundais déployés en RDC exécutent leur mission de combattre toutes les forces négatives nationales ou étrangères à l’instar de Red Tabara, FDRL en collaboration avec les FARDC uniquement conformément aux accords bilatéraux entre le Burundi et la RDC. Et de souligner que cette mission est exécutée avec professionnalisme et respecte scrupuleusement le droit international humanitaire. « Les militaires burundais ont été déployés en RDC pour restaurer la paix et la stabilité et ne peuvent pas faire une chose et son contraire. Leur expérience dans les missions de paix en Somalie, en République Centrafricaine et ailleurs le démontre amplement ».
Ternir l’image de la FDNB, un objectif de ces accusations
Condamnant avec la toute dernière énergie les accusations « gratuites et mensongères » reprises dans le communiqué de presse du groupe d’autodéfense civile « Twirwaneho » impliquant les militaires burundais de leur ingérence dans des conflits interethniques de certaines communautés avec violences à caractère d’épuration ethnique, Gaspard Baratuza donne la raison de ces accusations . Il a précisé que ces accusations n’ont d’autres visées que de ternir l’image de la FDNB. Il a juré que par son expérience et son professionnalisme, la FDNB ne peut en aucun cas participer dans de telles violences car sa réputation de renommée internationale reste et restera sans équivoque. M. Baratuza a aussi réitéré l’engagement de la Force nationale du Burundi à restaurer la paix et la stabilité avec professionnalisme partout où elle sera appelée à intervenir.
Moïse Nkurunziza