A l’occasion du premier anniversaire de l’investiture du président de la République Evariste Ndayishimiye le 18 juin 2021, les partis politiques et la société civile se disent satisfaits de la franche collaboration existant entre eux et le gouvernement du président Ndayishimiye durant cette période. Ils se réjouissent également des réalisations de ce gouvernement dans les différents secteurs de la vie nationale.
« Avec cette première année, les résultats sont largement positifs mais on a beaucoup à faire, c’est un grand chantier. C’est un président qui connaît tous les hommes politiques burundais. J’ai eu la chance d’échanger avec lui quand il était secrétaire général du parti CNDD-FDD. Je connais sa simplicité et son humilité », a précisé Olivier Nkurunziza, secrétaire général du parti Uprona.
Que Dieu lui prête vie pour bien remplir sa mission du développement durable du pays. Nous lui souhaitons un bon succès dans les années à venir pour qu’à la fin de son mandat, le Burundi franchisse une étape satisfaisante dans son développement, a-t-il poursuivi.
Rétablissement des relations diplomatiques
En ce qui concerne les relations diplomatiques, Olivier Nkurunziza a indiqué que le président Ndayishimiye a fait preuve d’ouverture étant donné qu’après son accession au pouvoir, des sanctions prises par les Nations-unies sur le Burundi ont été levées, et c’est à féliciter.
Evariste Ndayishimiye a visité différents pays étrangers. Ce qui montre l’ouverture diplomatique mais aussi, il a consenti ses efforts au rapatriement des réfugiés. Des rapatriements massifs s’observent ce qui est promettant.
Le chef de l’Etat a besoin du soutien de tout le peuple burundais, et nous en faisons partie. Il a un soutien total du parti Uprona car il s’agit d’un parti qui prône la paix, l’unité, le développement, la lutte contre la corruption et la pauvreté. Dans ce sens, le parti Uprona ne peut pas aller en dehors de cette ligne parce qu’il a déjà compris ce dont les Burundais ont besoin.
Redresser le pays
L’autre aspect est que le président Ndayishimiye est très rigoureux en prenant des mesures visant l’éradication de la corruption dans la mesure où des hauts cadres qui ont reçu des remarques de sa part, et d’autres qui ont été destitués et parmi eux, se trouve un membre du gouvernement. Quand il y a un problème, il est toujours à l’écoute de ceux qui ont besoin de son aide.
Ainsi, lors des travaux de développement communautaire, la population a eu le temps d’exposer ses préoccupations, et ces dernières ont été résolues sur place. C’est le cas du directeur général du Fonic, cela nous a fortement marqué. Ce qui montre son ton fort pour redresser le pays. Pour cela, le parti Uprona l’encourage dans sa voie de lutte contre la corruption, pauvreté, précise le secrétaire général du parti Uprona.
« C’est juste au début, nous lui souhaitons un bon départ, qu’il y ait concrètement ce développement qui passe surtout par la cohésion sociale ». Actuellement, il n’y a pas de conflits au sein des partis politiques. Aussi, nous sommes dans une période de réconciliation avec la Commission vérité et réconciliation(CVR) qui va guérir tous les Burundais, a-t-il indiqué.
Olivier Nkurunziza a souligné que les défis sont encore là quand le chef de l’Etat veut développer le Burundi, et qu’il veut que tout Burundais ait de l’argent et à manger. « C’est un souhait, il est en train de le planifier mais cet objectif n’est pas encore atteint. Ce n’est pas seulement le président de la République qui est concerné, tous les Burundais doivent apporter leur pierre à l’édifice. L’essentiel est l’intention politique, le courage et la bonne planification ».
Contribution de l’Uprona
Pour M.Nkurunziza, le parti Uprona est un parti historique, « nous travaillons dans le domaine politique et nous avons des représentants dans les deux chambres du parlement ainsi que dans d’autres cadres. Il faut travailler avec rigueur, dans le strict respect de la loi pour appuyer le président de la République ».
Quand il y a un problème, le parti Uprona va l’approcher pour lui dire poliment ce qui ne va pas sans révolter la population. Egalement, nous sensibilisons nos membres à adhérer dans les coopératives, participer aux travaux de développement communautaire. Aussi, les Badasigana contribuent au maintien de la paix.
Le parti Uprona contribue dans tous les domaines socio-économiques du pays comme le Prince Louis Rwagasore le voulait. Notre parti est là pour aider le pays à se développer mais également, lutter contre les conflits politico-ethniques qui peuvent surgir d’un moment à l’autre pour aider le Burundi à se stabiliser et protéger la génération future.
M.Nkurunziza rappelle qu’en date du 10 juillet 2020, les représentants des partis politiques ont été les premiers à être accueillis par le chef de l’Etat. « Nous l’avons félicité, et il nous a posé des questions et nous a donné des suggestions pour l’aider à développer le pays », a-t-il dit.
Du côté du Forum permanent de dialogue des partis politiques, Félicien Nduwuburundi, son président a fait savoir que ledit forum collabore étroitement avec le gouvernement actuel. Avant qu’il ne soit président de la République, il était secrétaire général du parti CNDD-FDD, et ce dernier est membre du forum.
Soixante-dix pourcent des propositions déjà réalisés
Lorsqu’il a été investi président de la République, il a continué cette collaboration raison pour laquelle deux ou trois mois après son élection, le chef de l’Etat a d’abord rencontré les leaders des partis politiques, membres du Forum permanent de dialogue des partis politiques.Il leur a demandé de lui fournir certaines propositions à mettre dans son agenda de travail. Ainsi, les leaders des partis politiques ont proposé trente-trois (33) points au président de la République, et nous avons un document sur lequel ces points sont inscrits.
Pour M.Nduwuburundi, parmi ces propositions, plusieurs d’entre elles ont été réalisées à 70 %. D’autres points restants sont en cours de traitement, dont certains qui seront traités à long terme. A cet effet, il a donné l’exemple du rapatriement des réfugiés qui est un processus. Aussi, la question de la création des villages de paix en remplacement des sites des déplacés demande un temps non moins important. Egalement, le dialogue social est un processus à long terme.
« Lorsqu’on est en train d’exercer un pouvoir ou mettre en application le plan d’actions, les défis ne manquent pas. En cours de la réalisation du plan d’actions, c’est là qu’on constate ce qu’il faut améliorer ou pas », a-t-il conclu.
Les membres de la société civile félicitent et encouragent le gouvernement
Hamza Vénant Burikukiye représentant légal de Capes+ en tant que membre de la société civile qui suit de près l’évolution du pays sur tous les aspects de la vie nationale a félicité le président Evariste Ndayishimiye et son gouvernement pour le bilan de la première année au pouvoir. «Nous devons d’abord remercier le Bon Dieu qui a béni notre nation, qui nous a gardés dans la sérénité et a sauvegardé le leader élu, c’est une situation qui n’était pas habituelle au Burundi. Nous affirmons que c’est parce que le parti au pouvoir a mis Dieu avant toute chose; en effet les saintes écritures disent que celui qui met sa confiance dans le Seigneur ne sera jamais déçu», a-t-il dit.
M. Burikukiye a en deuxième lieu remercié le chef de l’Etat d’avoir été fidèle à la parole donnée. «Il a promis de travailler dans le sillage de son prédécesseur feu président Pierre Nkurunziza, dit grand-père et le président Ndayishimiye en tant que «Samuragwa», l’héritier, il a bien incarné ce rôle», a-t-il indiqué. Il a mentionné que tout ce que le président Ndayishimiye et son gouvernement ont réalisé est bénéfique pour la nation burundaise. Selon notre interlocuteur, le président actuel a joint la parole à l’acte surtout quand il dit qu’il est à la tête d’un gouvernement responsable et laborieux, il prêche par un bon exemple. En effectuant des descentes sur terrain, il a servi de modèle aux membres de son gouvernement, l’entourage et tous les hauts fonctionnaires de l’Etat pour les encourager à s’occuper des travaux champêtres et de l’élevage après les heures de service.
Un combat acharné contre la pauvreté
Le représentant légal de Capes+ a souligné que cette première année de pouvoir du président Ndayishimiye a été marquée par un combat acharné contre la pauvreté. «Sa vision est que nous puissions augmenter la production pour que chaque bouche ait à manger et que chaque poche ait de l’argent comme il le dit souvent. Aussi, dès son investiture, il a déclaré un combat contre la Covid-19. Tout le monde est témoin, grâce à la première campagne baptisée « Ndakira, sinandura kandi sinandukiza Coronavirus » le nombre de nouveaux cas de contamination a vraiment chuté jusqu’à passer deux mois sans cas de contamination. Malheureusement, nous avons baissé la garde et le virus a pu pénétrer et attrapé la population burundais mais notre président n’a pas été découragé, il a initié une nouvelle campagne de lutte contre cette maladie. Nous nous réjouissons que bien que la maladie soit encore là, le nombre de nouveaux cas de contamination continue de chuter; en témoigne les mesures prises par le Comité national contre la Covid-19 d’alléger certaines mesures notamment la mise en quarantaine des gens venant de l’étranger», s’est-il réjoui.
Un autre point fort marquant ce pouvoir au cour de cette première année est le renforcement du dialogue interne entre la population burundaise. «Le président de la République défend qu’il n’y ait personne qui souffre d’une injustice quelconque. Les canaux de communication entre la population, la présidence ainsi que les autres instances de l’Etat ont été multipliés. C’est un signe d’une bonne gouvernance dans un Etat de Droit», a souligné M. Burikukiye.
Libération des prisonniers
Quant au niveau de la justice, le président de la République agit en bon père de famille qui a toujours pitié de ses enfants. C’est ainsi que M. Burikukiye interprète la grâce présidentielle dont a bénéficié plus de cinq mille prisonniers. «Il a permis que les prisonniers soient libérés pour qu’ils se joignent aux autres Burundais afin de bâtir ensemble notre nation. Le président Ndayishimiye et son gouvernement ont accompli plusieurs projets au cours de cette première année. Nous constatons aussi que le courant entre les partis politiques passe très bien, les membres des différents partis politiques s’entendent bien, c’est un signe de maturité politique dans notre pays», a-t-il dit. Il s’est réjoui également que les organisations de la société civile collaborent bien avec le gouvernement. «Il y a une réunion que le ministre de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a organisé à l’intension des organisations de la société civile. Ces dernières y ont participé massivement, ce qui montre qu’elles ont confiance et à la même occasion, elles ont réaffirmé leur engagement à apporter leur pierre à l’édifice de la nation», a souligné Hamza Vénant Burikukiye.
Selon lui, le gouvernement actuel ne pourrait atteindre ses objectifs sans le concours de la population. Ainsi, il a appelé la population burundaise à soutenir les leaders du pays car, sa contribution est importante pour le développement du pays. Il a souligné qu’en tenant compte des réalisations au cours de cette première année, il y a une lueur d’espoir que le Burundi va prospérer. Il n’a pas manqué de mentionné l’évolution de la coopération internationale.
Le pouvoir en place a œuvré dans le secteur de la justice et la bonne gouvernance
Jean Marie Nshimirimana, représentant légal de Ntabariza félicite également Evariste Ndayishimiye pour son premier anniversaire. Il s’est réjoui que le pouvoir en place a notamment œuvré dans le secteur de la justice et de la bonne gouvernance. Selon lui, les actions à l’actif du chef de l’Etat montrent qu’il se soucie du bien-être de tous les Burundais dont les prisonniers. «Le chef de l’Etat en accordant la grâce présidentielle et en animant une séance de moralisation à l’endroit des prisonniers a montré que la justice pour tous est une priorité pour son gouvernement», a-t-il dit. Dans le même secteur de la justice, il a salué le travail du ministère de tutelle pour régulariser les dossiers d’ordre tant pénal que civil.
Il a encouragé les membres du gouvernement du président Ndayishimiye à poursuivre les descente sur terrain qui les rapprochent de la population pour mieux la servir. M. Nshimirimana a mentionné que le gouvernement responsable et laborieux a joint la parole à l’acte en consolidant la bonne gouvernance car, même les responsables au niveau de différents échelons sont au service de la population alors que cette dernière participe au développement du pays par des suggestions. Dans le secteur de l’économie, le représentant légal de Ntabariza a salué la construction des barrages hydroélectriques qui vont fournir de l’énergie additionnelle au Burundi, ce qui va notamment permettre l’exploitation des gisements des minerais. Dans le même secteur, il a salué la réalisation des études menées attestant l’existence de ces minerais dans le sous sol burundais. Il s’est réjoui que les impôts et taxes aient passé de 50% à 95% dans le financement du budget de l’Etat. Ce qui va entrainer la croissance de l’économie nationale. Selon lui, l’autre acquis est l’amélioration des relations régionales et internationales car, le gouvernement a donné le meilleur de lui-même pour que les sanctions qui avaient été prises contre le Burundi soient levées. «Nous félicitons ce gouvernement car, il est sur la bonne voie pour la réalisation de ce qu’il a promis au peuple burundais», a-t-il conclu.
Yvette Irambona
Grâce-Divine Hahimbare